LE CETA EN SORT FINALEMENT MALMENÉ, par François Leclerc

Billet invité

De quoi est fait le compromis concédé par les Wallons, isolés, au terme d’une lutte opiniâtre ? Deux déclarations complémentaires vont être adoptées en même temps que le traité même, dans l’attente d’une ratification ultérieure, une fois donné l’accord des États membres. Les parlements belges s’exprimeront enfin avant vendredi minuit. L’une de ces déclarations est signée par le Royaume de Belgique, l’autre par le Conseil européen et la Commission. Si les textes exacts ne sont pas encore connus, leur contenu a filtré.

UN CETA MORIBOND MAIS PAS ENCORE MORT ! par François Leclerc

Billet invité.

Sous sa forme initiale, le CETA a vécu ! Un accord a été trouvé entre les institutions belges, qui pourrait finalement débloquer sa signature à une date ultérieure, le sommet de jeudi annulé. Des assurances écrites ayant valeur juridique auraient été données à propos des points litigieux soulevés par les Wallons, au premier chef le tribunal arbitral qui devrait devenir une cour internationale publique.

LES CRAQUEMENTS DU DÉLITEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Investi grâce à l’abstention des socialistes, Mariano Rajoy va devoir gouverner avec seulement 137 députés sur 350 aux Cortes. Et parmi ceux-ci figurent ceux de Ciudadanos qui ont conditionné leur soutien à la mise en oeuvre de certaines mesures sociales. Comment, dans ces conditions, pourra-t-il trouver les cinq milliards d’euros d’économies ou de recettes afin d’atteindre l’objectif de 3,1% de déficit fixé par Bruxelles ?

DE QUI FUKUSHIMA EST-IL DANS LES MOYENS ? par François Leclerc

Billet invité.

Si l’on en reste à la fiction du démantèlement de Fukushima, il y a deux manières d’évaluer l’avenir. En termes de calendrier ou financier. Jusqu’à maintenant, la première option prévalait et aboutissait à prévoir 40 années de démantèlement. Elle est maintenue, ce qui ne signifie pas qu’elle est mieux établie. Mais il n’est plus possible d’ignorer la seconde approche, le coût prévisionnel démesuré de celui-ci.

LE VÉRITABLE ENJEU DU CETA, par François Leclerc

Billet invité.

Comment la petite Wallonie peut-elle bloquer l’adoption d’un traité commercial européen avec le grand Canada ? Les plus hautes autorités n’en reviennent pas d’un tel manque de convenance à leur égard. Il faut donc s’attendre à ce que le parlement wallon soit chargé de tous les péchés, s’il persiste jusqu’au bout dans son refus, afin de se dédouaner. Tout en ayant oublié avoir repoussé la proposition de Jean-Claude Juncker – bien silencieux ces temps derniers – de ne pas faire ratifier le CETA par les parlements nationaux (et régionaux dans le cas de la Belgique).

Le parlement wallon ne plie pas : BRAVO ! ENCORE BRAVO ! par François Leclerc

Billet invité.

Le parlement wallon ne plie pas. Les plus hautes autorités européennes sont excédées, ne pouvant s’y résoudre, habituées aux compromis négociés entre deux portes, ou à la brutalité des rapports de force quand ils n’y parviennent pas. En y mettant à peine les formes, la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström a lancé un véritable ultimatum qui court jusqu’à lundi soir afin qu’il revienne sur son refus du CETA.