LE JEU DE QUILLES GREC, par François Leclerc

Billet invité.

À la recherche d’un accord politique, Alexis Tsipras n’a pas apprécié l’intervention publique des deux dirigeants du FMI. Lier au nom de la clarté, comme ils l’ont fait, taux d’excédent budgétaire obligatoire et mesures d’austérité ne fait pas son affaire, car il s’efforce au contraire de les dissocier. Conscient qu’il n’obtiendra pas de diminution du taux de 3,5%, tout du moins dans une première période qui reste à ce stade des discussions indéfinie, il cherche à éviter que d’autres mesures ne lui soient imposées.

GRÈCE : LE PIÈGE SE REFERME, par François Leclerc

Billet invité.

Alexis Tsipras va-t-il pouvoir échapper au piège dans lequel il se débat ? Faute d’un accord entre deux de ses créanciers – le FMI et le Mécanisme européen de stabilité (MES) – il risque de vite devoir se résoudre à déclencher des élections anticipées, qu’il perdra, pour ne pas avoir à assumer la suite des évènements. Ce sera la fin d’un parcours qu’il aurait pu s’éviter, l’échec de ce qu’il aura jusqu’au bout tenté.

LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES N’ONT PLUS LA MAIN, par François Leclerc

Billet invité.

« De nombreux citoyens des pays avancés perdent confiance dans le système, font face à une incertitude plus élevée et s’inquiètent d’une perte de son contrôle », s’inquiète Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Il avait précédemment été celui de la Banque du Canada, suite à un long passage chez Goldman Sachs. Il est aussi le président du Conseil de stabilité financière (FSB), créé par le G20 de Londres en 2009 qui chapeaute la régulation financière. Ses termes sont choisis et ses paroles ne sont pas prononcées à la légère.