UN GRAND BANQUIER ITALIEN SE RÉVOLTE, par François Leclerc

Billet invité.

Le sauvetage à épisodes de la banque Monte dei Paschi di Siena finalement résolu, la crise du système bancaire italien est toujours sur le feu. Comment faire coïncider les modalités de sauvetage des banques les plus atteintes par les NPL (les prêts non performants) qu’elles détiennent tout en respectant la réglementation communautaire ? Là est toute la question, qui se focalise sur le sort de deux banques, cette fois-ci vénitiennes, dont le déficit en capital a été estimé à 6,4 milliards d’euros.

LA DYNAMIQUE DE MACRON VUE D’ALLEMAGNE ET D’ITALIE, par François Leclerc

Billet invité.

En Allemagne, l’embellie du SPD dans les sondages s’est révélée un feu de paille, éloignant maintenant qu’il est éteint toute perspective de victoire électorale à l’automne et rendant moins vraisemblable la reconduction d’une grande coalition avec la CDU/CSU. Cette perspective augure mal de la dynamique que le président français voudrait instaurer en développant d’étroites relations avec le gouvernement allemand, qui pour l’instant trouve quelques difficultés à démarrer.

LA CICATRICE GRECQUE N’EST PAS PRÈS DE SE REFERMER, par François Leclerc

Billet invité.

Il a fallu sept heures aux ministres membres de l’Eurogroupe pour se rendre à l’évidence qu’ils ne parviendront toujours pas à un accord à propos de la dette grecque. Ils remettront donc le couvert lors de la réunion de la dernière chance du 15 juin prochain. Donnant toute la mesure de sa flexibilité, Wolfgang Schäuble a une fois de plus bloqué la discussion, la renvoyant à la fin du plan de sauvetage en cours, en 2018.

BERLIN A LE DERNIER MOT, par François Leclerc

Billet invité.

Emmanuel Macron espère entrebâiller une porte, Martin Schulz vient à son tour d’en assurer la fermeture. Pas question d’euro-obligations, a-t-il asséné, que ce soit pour financer un fonds d’investissement européen ou les émissions à venir de la dette ! Dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung, le dirigeant social-démocrate compare à « un fantôme » le débat à propos de la mutualisation, et prévient que celui sur les euro-obligations est « terminé ». Il se contente de renvoyer au Mécanisme européen de stabilité (MES) au sein duquel chaque pays est responsable au prorata de son apport au capital, … Lire la suite

LE PIÈGE DE LA COHÉSION FRANCO-ALLEMANDE, par François Leclerc

Billet invité.

Wolfgang Schäuble renforce son verrouillage politique. Il prend date dès à présent, confiant dans le résultat des élections en raison de la déconfiture du SPD annoncé par les sondages. Il marque son territoire et répond indirectement aux tentatives d’ouverture d’Emmanuel Macron, confirmant que, les projecteurs de Berlin éteints, la rencontre du président français avec Angela Merkel était du cinéma. À le suivre, tout reste à faire, et rien n’indique qu’il sera désavoué.

L’IRRÉSISTIBLE ASCENSION DES INÉGALITÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Selon la Fed de New York, le volume des emprunts des particuliers a dépassé le pic atteint en 2008. Elle met en garde contre toute interprétation hâtive à ce sujet : le temps de la titrisation à tout-va des prêts « subprimes » n’est pas revenu, mais elle reconnait qu’il ne faut pas y voir un signe du redémarrage de l’économie et que ce n’est en rien « un motif de célébration ».

Grèce : COMMENT FAIRE COÏNCIDER RÉALITÉ ET FICTION ? par François Leclerc

Billet invité.

À Athènes, les lignes n’ont toujours pas bougé, les épisodes précédents sont rejoués. L’échéance de juillet de plus de 7 milliards d’euros s’approche et les tractations entre les créanciers s’éternisent. La prochaine réunion du 22 mai de l’Eurogroupe va à nouveau être l’occasion de commentaires enjoués sur le thème tout va bien, sans garantie que tout soit bouclé. À ce jour, un insaisissable accord avec le FMI est toujours recherché.

BERLIN, L'OCCASION RATÉE DE MACRON, par François Leclerc

Billet invité.

Les commentaires fleurissent suite à la rencontre de Berlin entre Angela Merkel et Emmanuel Macron. Mais si l’on veut aller à l’essentiel et ne pas se laisser impressionner par leur cinéma, cette dernière n’a en réalité rien cédé. Le président français a donné des garanties de bonne conduite, contre lesquelles il a obtenu le principe d’une concertation bilatérale sur une longue liste de desiderata, et la chancelière a annoncé qu’il allait falloir en discuter « calmement » … Voilà le résumé fidèle qui peut en être donné, une fois les petites phrases de circonstance mises de côté…

AU THÉÂTRE À BERLIN CE SOIR, par François Leclerc

Billet invité.

La visite du président français à Berlin avait été bien préparée, lui donnant l’opportunité d’illustrer la nouvelle dynamique qu’il entend donner à la coopération franco-allemande. « Du point de vue allemand, il est possible de changer les traités si cela fait sens », a déclaré Angela Merkel, connaissant son monde et sachant que sa restriction sera oubliée et que seule son ouverture sera retenue.