Europe : le florilège des propos dilatoires est ouvert

La feuille de route de la réforme de l’Union européenne qu’ont commencé à discuter Angela Merkel et Emmanuel Macron, hier à Paris toutes affaires cessantes, sera « claire et ambitieuse ». Mais en attendant, le prochain sommet des 23 et 24 mars est annoncé comme « un point d’étape », Donald Tusk ne faisant état que d’un « consensus limité ». Lequel de ces deux mots faut-il privilégier ?

Les banques centrales vont-elles rentrer dans le rang ?

Article paru dans l’Humanité-Dimanche du 16 mars.

Tout paraissait si simple avant, lorsque les banques centrales avaient pour mandat de lutter contre l’inflation. Est survenue la crise de 2007, qui les a conduit à exercer leur mandat de prêteur en dernier ressort, afin d’éviter la paralysie du système et son effondrement. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, elles allèrent ensuite bien plus loin dans l’assistance pour faire face aux circonstances.

Demain, les robots tailleront nos vêtements sur mesure.

La grande mutation se précise petit à petit dans tous les secteurs d’activité. Passé l’engouement excessif du départ, l’impact des nouvelles technologies se confirme dans de nombreux secteurs d’activités, en premier lieu la finance et la santé. Mais la disruption qui s’annonce suscite de fortes réactions de nature conservatrice, les banques n’entendent pas disparaitre et brident les performances de la blockchain et le corps médical y veille. Tout va être question de temps, mais les choses vont vite.