Les données personnelles, un bien décidément très précieux

Le scandale créé par Facebook est à la mesure de l’enjeu : oui ou non, le concept même de vie privée est-il en train de disparaitre sous les assauts qu’il a commencé à subir ? Que reflètent les tardives excuses présentées du bout des lèvres par Marc Zuckerberg, son Pdg ? Sa personnalité ou la contradiction dans laquelle il se trouve coincé à la tête de son entreprise, qui remet en cause son étourdissant succès financier ?

Le gros morceau chinois

Le tour que prend l’offensive commerciale de Donald Trump a tout du chat qui joue avec les souris, sans qu’elles connaissent le sort qu’il va leur réserver à la fin. Côté Européens, une grande prudence est de mise tant que le fantasque et imprévisible Donald Trump ne se sera pas lui-même exprimé. Pour faire beau, ils réclament sans oser l’espérer une exemption permanente. Côté Chinois, la résistance se prépare aux mesures dont seules les têtes de chapitre ont été annoncées par le président américain. De premières représailles ont été identifiées, la partie est engagée.

Le SPD donne de sérieux gages à Merkel

Pour ceux qui n’avaient pas compris et qui se berçaient de faux espoirs, est-ce maintenant plus clair ? « Un ministre des finances allemand est un Allemand ministre des finances a déclaré Olaf Scholz, le nouveau ministre des finances, l’affiliation à un parti ne joue là aucun rôle ».

Membre du SPD, il a nommé l’un des plus hauts dirigeants de la banque Goldman Sachs, le co-président du directoire de Goldman Sachs pour l’Allemagne et l’Autriche, Jörg Kukies, secrétaire d’État en charge de l’Europe et des marchés financiers.

Afin de ne pas risquer de céder à la tentation, de donner … Lire la suite

Onze ans après, la seconde crise est engagée

Tout devrait se jouer dans les jours qui viennent. Avec la décision de Donald Trump, après que Steve Mnuchin ait déclaré au sortir du G20-finances que les États-Unis n’avaient pas peur de la guerre commerciale, tout en ajoutant pour la forme que son pays ne la recherchait pas. Ainsi qu’avec d’autres décisions européennes sur la taxation des entreprises numériques géantes, et d’éventuelles mesures de rétorsions commerciales, les deux visant les États-Unis.

Le G20-finances : jeux de mots, jeux de vilains

Le G20-finances en cours est une exemplaire démonstration par l’absurde. L’unanimité s’y imposant, faute de déclencher on ne sait quoi de pire, les plus hautes autorités mondiales s’emploient depuis quelques jours à ciseler des périphrases pour ne pas utiliser les mots qui blessent. Seul Donald Trump s’est octroyé ce droit, mais il les réserve à sa consommation intérieure, c’est à dire à son électorat.