Le potentiel déstabilisateur de l’Italie

Combien de mois va-t-il falloir attendre avant que la situation italienne ne s’éclaircisse ? Matteo Salvini de la Ligue et Luigi Di Maio du Mouvement des 5 étoiles (M5S), les deux vainqueurs des élections, aspirent à la présidence du Conseil, mais ne peuvent seuls y accéder. Leur alliance en vue de la constitution d’un gouvernement est à priori la seule solution, mais elle est problématique car ils représentent des clientèles différentes, au nord et au sud d’un pays qui est clairement divisé en deux. Les programmes des deux formations l’illustrent en défendant un taux unique d’imposition de 15% pour la … Lire la suite

Mais, puisqu’on vous dit que c’est légal !

Par Roberto Boulant

Tout le monde connait le rôle éminent de la Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE qui assure l’intérêt commun de tous ses états membres. Elle s’appuie pour ce faire sur des taux d’intérêts et de change d’une monnaie désormais commune et non plus unique – variant en fonction des pays -, sur des dettes publiques garanties par la BCE empêchant la spéculation, et sur une stratégie budgétaire et fiscale ayant pour objectifs la transition écologique et une politique de redistribution visant à instaurer de hauts standards sociaux.

Europe : nous n’avons pas tout vu !

Doit-on croire que la dynamique de démantèlement de la zone euro est enrayée et que les épisodes grecs, portugais et espagnol sont à ranger au magasin des mauvais souvenirs ? Même si Emmanuel Macron se heurte à porte fermée dans ses tentatives de relance des institutions et de l’économie européenne, la croissance qui s’est malgré tout instaurée pourrait-elle, bon an mal an, permettre progressivement un rétablissement, c’est à dire résorber le chômage, accroître la rémunération du travail et rééquilibrer les budgets gouvernementaux ?

La Terre, faudra-t-il qu’il soit trop tard ?

Les abeilles sont menacées d’extinction, les oiseaux et insectes disparaissent à vitesse vertigineuse. Nos pratiques agricoles en sont la cause, sans qu’il leur soit porté un coup d’arrêt dans ce qu’elles ont de néfastes. On avait déjà compris, avec les effets climatiques du dégagement de gaz carbonique résultant de l’activité humaine, que nous étions nos pires ennemis. Et enregistré que de puissants intérêts, liés à l’irréductible conformisme ambiant, freinaient la réaction déterminée qui s’impose sans tarder. Cela ne fait que se confirmer.