Le débat clé sur le meilleur moyen de réduire l’endettement massif rejaillit à propos de l’Italie après être réapparu en Grèce. On sait qu’il n’y a pas trente-six mille manières d’y parvenir, une forte inflation et une forte croissance étant les préférables. Par défaut, il ne reste que le réaménagement de la dette, et dans les cas ultimes sa restructuration. Mais, longtemps monnaie courante, cette dernière option est devenue un interdit, au nom des intérêts supérieurs du système financier.
Saisissante absence de toute conduite rationnelle
La dette privée, cette grande oubliée
Que faire du stock de la dette publique mondiale
La fois où le capitalisme s’est encore tiré d’affaire
Le partage, ce très vilain gros mot
La fuite en avant version américaine
À quels saints se vouer ?
À la recherche d’indices fiables permettant d’établir sa politique monétaire, des économistes de la Banque d’Angleterre (BoE) reconnaissent sur leur blog qu’il est « crucial d’utiliser d’autres indicateurs que les chiffres de croissance officiels ».
La mise en cause de ces derniers n’est pas nouvelle, le taux de croissance étant l’indice le plus décrié. Elle traduit la profonde incertitude dans laquelle se trouvent les banquiers centraux qui les incite à une grande prudence que l’on ne peut ignorer. Mais rien ne va plus si les sauveurs en dernier ressort du système financier reconnaissent ne plus pouvoir évaluer la situation de … Lire la suite