En ces temps de lourde incertitude sur la croissance et de déconvenue sur l’inflation, la BCE marche sur des œufs. Elle a mis un terme à ses rachats nets d’actifs, se contentant de remplacer ceux qui arrivent à maturité, mais a prudemment annoncé qu’elle maintiendrait ses taux d’intérêt « au moins jusqu’à l’été 2019 », se gardant les mains libres pour après.
Les inégalités ont de beaux jours devant elles
8.400 milliards de dollars de titres de la dette publique à 0%
Perspectives totalement inavouables
L’avenir préoccupant des banques centrales
Autopsie de Wall Street
La roue tourne mais elle grince
La Fed sous le poids des marchés
Les mauvaises résolutions de l’année à venir
Au Royaume des aveugles
Les taux d’intérêt de la BCE sont au plus bas et ils le resteront « au moins jusqu’à l’été 2019 », a déclaré vendredi dernier Mario Draghi. Mais si les conditions financières ou de liquidité le nécessitent, ou si les perspectives d’inflation se détérioraient en zone euro, « cela devrait à son tour se traduire par un ajustement de la trajectoire prévue des futurs taux d’intérêt », en d’autres termes un report de leur hausse serait possible.
« Il n’y a certainement aucune raison pour que l’expansion de la zone euro cesse brusquement », a-t-il ajouté, personne n’ayant malheureusement eu … Lire la suite