Si jamais les chambres de compensation des produits dérivés (CCP) devaient être à la source du prochain accès de fièvre de la crise financière, il ne nous resterait plus qu’à recommander notre âme à dieu ! Tel est le genre de propos sur lequel on peut tomber ces jours-ci dans les colonnes des commentateurs financiers.
L’impossible statu quo
Les manipulations téléguidées du marché obligataire
Le capitalisme ne parvient pas à se sauver de lui-même
Les inégalités ont de beaux jours devant elles
Le temps suspendu
Les banques ne craignent pas la banalité
Au Royaume des aveugles
Les taux d’intérêt de la BCE sont au plus bas et ils le resteront « au moins jusqu’à l’été 2019 », a déclaré vendredi dernier Mario Draghi. Mais si les conditions financières ou de liquidité le nécessitent, ou si les perspectives d’inflation se détérioraient en zone euro, « cela devrait à son tour se traduire par un ajustement de la trajectoire prévue des futurs taux d’intérêt », en d’autres termes un report de leur hausse serait possible.
« Il n’y a certainement aucune raison pour que l’expansion de la zone euro cesse brusquement », a-t-il ajouté, personne n’ayant malheureusement eu … Lire la suite