Les annonces prématurées d’accord internationaux se succèdent

Les grandes négociations internationales et européennes avancent à pas de tortue, avec toujours le risque de ne pas aboutir. Le sommet européen des 15 et 16 octobre prochains va tenter de franchir les obstacles à l’adoption du plan de relance posés par les États membres ou le Parlement. Mais le débat sur la fiscalité internationale engagé au sein de l’OCDE n’est pas mieux parti pour l’instant.

En vue du prochain coup de tabac financier

Faut-il continuer à sonder les recoins du système financier qui ne fait plus l’actualité ? Avec la pandémie et le réchauffement climatique, il y a certes de quoi alimenter une chronique. Mais la crise de ce monde est sous-jacente, et des mesures sont prises en vue de nouveaux accès de fièvre. Les banques centrales l’anticipent et prennent en attendant des précautions, la Commission européenne également.

L’inflation, cette petite bête qui ne monte pas

Phénomène devenu banal dont on ne parle plus, l’inflation est passée en territoire négatif en août dans la zone euro, mesurée à -0,2% par l’Office européen des statistiques. Dans un monde où depuis des décennies elle était surveillée comme le lait sur le feu, ce n’est pas un petit changement. Qualifier d’inflation négative la déflation de sinistre réputation afin d’en amortir l’impact ne change rien à l’affaire.

Les cuisines de la finance

Les banques européennes ont utilisé les liquidités de la BCE pour acheter en masse des titres souverains émis par leurs pays. Leurs portefeuilles en regorgent, qui contiennent 1.600 milliards de ces titres. La part de la dette souveraine dans les portefeuilles des banques varie fortement d’un pays à l’autre: elle se situe entre 5% et 10% de l’encours total de crédit au secteur privé en Allemagne et en France, elle avoisine 20% en Espagne et au Portugal et elle approche 50% dans certains pays d’Europe centrale et orientale.