Ces gêneurs les ONG

Qu’il est loin le temps de l’ingérence humanitaire, cette exigence née lors de la guerre du Biafra, puis de la création de Médecins sans frontières ! Nous étions au début des années 70 et les gouvernements étaient poussés à agir par « la société civile » face à la situation désastreuse qui prévalait au Biafra. Il s’en suivit l’émergence d’une pléiade d’ONG, les « french doctors », qui se firent sous ce nom une réputation mondiale.

Les lépreux, c’est eux

Quels immenses efforts ont dû être déployés pour finalement parvenir à accueillir une poignée de réfugiés bloqués au large de Malte ! Les gouvernements européens viennent de faire collectivement preuve d’une totale indécence, une de plus mais de taille. Sont-ils à ce point tétanisés par la montée relative de la xénophobie, à moins qu’ils ne la partagent pour certains, qu’ils se croient obligés de s’y plier au lieu de la combattre, de l’attiser en y souscrivant de fait ?

Tous autant qu’ils sont, devenu bien peu de choses, leurs membres sont disqualifiés et ne peuvent plus prétendre se draper dans … Lire la suite

Pas de quoi être fier non plus

« Les semaines passées n’ont pas été les plus belles heures de l’Europe » a reconnu à Bruxelles le commissaire en charge des migrations, Dimitris Avramópoulos. Joseph Muscat, le Premier ministre maltais venait de confirmer à La Valette l’accord permettant le débarquement des réfugiés des deux navires ayant assuré leur sauvetage. Lui-même a admis qu’il n’était « pas fier » de chaque heure qui passait avant qu’un accord n’intervienne.

L’Union européenne perd totalement la face

À bord des navires de sauvetage des ONG Sea-Eye et Sea-Watch, 49 réfugiés secourus avant Noël continuent de subir une mer très agitée les rendant tous malades. Malte n’a accordé que le droit de s’abriter près de ses côtés, et non pas de les débarquer, et un accord européen n’a toujours pas été trouvé afin de les accueillir.

Rien n’y a fait, y compris « l’appel pressant aux dirigeants européens afin qu’ils fassent preuve de solidarité concrète à leur égard » lancé par le Pape François dimanche dernier. Aux dernières nouvelles, et après pointage, seulement un petit quart des États-membres … Lire la suite

Les ONG se battent comme des lionnes

L’Aquarius désormais hors-jeu, les ONG maintiennent vaille que vaille leur mission au large des côtes libyennes. Leur décision a une portée qui n’est pas uniquement symbolique, elle est l’expression d’une détermination qui ne faiblit pas. Avec comme enjeu de sauver des vies alors que plus de deux mille morts ont été dénombrés depuis le début de l’année par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Et pourtant, tous les obstacles continuent d’être dressés afin de rendre leur mission impossible.

L’Aquarius c’est fini

Symbole entre tous de l’activisme et de la détermination des ONG en mer Méditerranée, l’Aquarius cesse définitivement ses opérations ont annoncé MSF et SOS Méditerranée. Encore un fier succès pour les autorités européennes.

Privé de pavillon à deux reprises et sujet depuis à des poursuites judiciaires italiennes le menaçant de mise sous séquestre, le navire était paralysé à quai à Marseille depuis deux mois. Il aura porté assistance en mer et sauvé plus de 30.000 réfugiés depuis 2016.

L’Espagne a trouvé son extrême-droite

Avec les résultats des élections régionales andalouses, l’Espagne est à nouveau atteinte par la crise politique qui secoue toute l’Europe, sous le double effet de la chute du PSOE et du score inattendu par les sondages de Vox, la formation d’extrême-droite qui accède à un parlement régional. Depuis la mort de Franco en 1975, c’est une première. La gauche ayant perdu la majorité, une formule va devoir être trouvée pour diriger la région la plus peuplée d’Espagne, mais pas la plus riche, restée depuis 1992 aux mains du PSOE seul ou en coalition.