La guerre bat son plein dans le nord de la Syrie et en Libye où des centaines de milliers de réfugiés sont pris au piège en plein milieu des affrontements. D’un côté les forces russes appuyant le régime syrien pratiquent la politique de la terre brûlée, de l’autre les deux clans se disputant le pouvoir continuent d’être approvisionnés en armes par leurs soutiens respectifs. Des deux côtés, les trêves ne sont pas respectées et rien n’indique que cela va cesser. Contenir vaille que vaille les réfugiés hors d’Europe aboutit à une catastrophe humanitaire à ses marges.
Ces réfugiés qui ne peuvent même pas demander l’asile
Les réjouissances qui nous pendent au bout du nez
Barrières en tout genre
Les faux-semblants de la « neutralité carbone »
La révolution écologique était parait-il au cœur du récent Forum de Davos, à croire que l’intervention de Steven Mnuchin, l’ancien cadre de Goldman Sachs nommé secrétaire du Trésor américain, n’a pas été entendue. Écoutons-le : « il est impossible de modéliser les risques [climatiques] des 30 prochaines années avec certitude. Le monde a besoin d’un prix raisonnable de l’énergie au cours des 10 ou 20 prochaines années, sinon nous ne créerons pas d’emplois et nous ne créerons pas de croissance. » Le représentant de la première économie mondiale a douché ceux qui attendent une contribution américaine à cette révolution à … Lire la suite
Immense irresponsabilité collective
Malgré l’hiver et une mer très rude, les réfugiés tentent toujours de fuir à tout prix une Libye en pleine guerre civile. Près de 500 d’entre eux ont été sauvés le week-end dernier par les équipes des ONG et attendent d’être débarqués, le temps qu’un accord lent à intervenir soit trouvé pour les répartir entre pays européens volontaires. Mais leur sort est privilégié par rapport à ceux qui restent en Libye ou qui ont disparu en mer, sans avoir la chance de rencontrer l’Ocean Viking ou l’Alan-Kurdi, les deux navires affrétés par des ONG qui croisent seuls au large des … Lire la suite