L’imagination est au pouvoir, disait-on

L’État est le dernier recours, c’est sans discussion ! Il l’est quand il devient vital de différer, prêter ou donner. Il l’est lorsqu’il préserve l’emploi ou quand il compense les pertes de chiffre d’affaires des entreprises et les chutes de revenu des particuliers. Son intervention pourra si nécessaire s’élargir. Quand la crise survient, l’État est une garantie tous risques. Les arbitrages ne sont plus confiés au marché qui n’est plus déifié. Il en découle bien des conséquences.

Si on aidait les masques à tomber

Dans l’improvisation, les plans se succèdent et s’additionnent, et ce n’est pas fini ! Les banques centrales et les gouvernements tentent de faire face à ce qui est désormais comparé à la Grande dépression, devant même la surpasser. Les suicides des financiers en moins, les morts du coronavirus et tout ce qui s’en suit en plus. L’économie plonge et des craquements se sont entendre dans le système financier, dont on découvre qu’ils sont tous deux systémiques. La pire des propriétés, celle devant laquelle ils sont désarmés.

La crise rend bête et intelligent à la fois

Que se passera-t-il quand nous sortirons, un jour, de cette crise qui paralyse le fonctionnement « normal » du monde, dépassant tout ce que l’on pouvait imaginer ? Il y a ceux, invétérés, qui au plus profond d’eux-mêmes restent persuadés que tout reviendra comme avant, et il y a les autres qui se prennent à espérer qu’il n’en sera rien, que le choc est trop puissant, et que les mises en cause de facto qui interviennent aujourd’hui ne passeront pas à la trappe. L’histoire n’est jamais écrite à l’avance, ce truisme est de faible consolation, mais sait-on jamais ? « … Lire la suite

La route est droite mais la pente est rude

Dépenser sans compter, c’est le nouveau mantra qui vaut aussi bien pour les banques centrales que pour les gouvernements. Mais comment procéder, sur qui peut-on compter pour le coup ? Chez les économistes, le débat est engagé. Ils privilégient l’implication des unes ou des autres, à moins que ce ne soit les deux à la fois. Mais ce n’est pas sans poser de sérieux problèmes, car chaque option a de fortes conséquences négatives.

Venant d’eux, plus rien ne nous étonnera

“Je veux être clair: aucune entrée illégale ne sera tolérée”, a martelé le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis. « Il y a eu hier 9.600 tentatives de violer nos frontières, qui toutes ont été déjouées » a depuis déclaré le ministre adjoint grec de la Défense, pour qui le droit d’asile n’existe pas davantage puisqu’on ne peut même pas demander son exercice. Il a d’ailleurs oublié dans le décompte de son communiqué victorieux les réfugiés qui sont parvenus en Grèce en traversant la rivière Évros qui fait frontière avec la Turquie ainsi que ceux qui ont débarqué sur l’ile de … Lire la suite

Déclinaison malthusienne : « Épuisement des ressources, bienvenue dans l’anthropocène », par Hervey.

Hervey Déclinaison "Effondrement des richesses"

 

« La colossale expansion matérielle de ces dernières années a pour destin, selon toute probabilité, d’être un phénomène temporaire et transitoire. Nous sommes riches parce que nous vivons sur notre capital. Le charbon, le pétrole, les phosphates que nous utilisons de façon si intensive ne seront jamais remplacés. Lorsque les réserves seront épuisées, les hommes devront faire sans… Cela sera ressenti comme une catastrophe sans pareille. »

Aldols Huxley : « Le progrès : comment les accomplissements de la civilisation vont ruiner le monde entier ». Article paru dans la revue Vanity Fair en 1928.