Il n’est nul besoin de rappeler le gonflement ininterrompu du crédit privé et public, mais notre consommation excessive des ressources de la planète par rapport à leur renouvellement n’est pas d’une autre nature. Les échéances dans ce dernier domaine sont établies, les reculer demanderait une incontournable mutation de nos activités. Par défaut, il est attendu de mécanismes financiers improbables une solution illusoire de remplacement.
« Il est souvent trop tôt pour voir s’il est trop tard » (Pierre Dac)
La pandémie a parfois bon dos
L’entrée en récession des États-Unis est maintenant officielle et les faibles oscillations de tel ou tel paramètre ne préludent pas à sa sortie prochaine. Les chiffres du chômage peuvent s’améliorer à la marge d’un mois sur l’autre mais ils restent hors normes, et la consommation, composante majeure du PIB, connait une baisse massive. Seule consolation, ces résultats sont moins mauvais que ceux que les analystes attendaient ! L’économie est sinistrée et Paul Krugman craint dans sa chronique du New York Times la venue d’une « grande récession ». Ses causes peuvent-elles seulement être trouvées dans l’ampleur de la pandémie qui … Lire la suite