UNE CHATTE N’Y RETROUVE PAS SES PETITS… par François Leclerc

Billet invité.

« Nous avons des règles ! nous avons des principes » s’est exclamée Christine Lagarde pour justifier avec un argument ne souffrant pas la contradiction l’absence d’accord avec le gouvernement grec. Brisant un tabou, elle a reconnu qu’une sortie de la Grèce de l’euro était « une possibilité », et que si ce ne serait pas « une promenade de santé », cela ne signifierait pas non plus la fin de l’euro. Depuis Dresde, où elle participait au G7 finances préparant le sommet des chefs d’État et de gouvernement des 7 et 8 juin prochains, la directrice générale … Lire la suite

GRÈCE : TOUT NE TIENT QU’À UN FIL… par François Leclerc

Billet invité.

« De grands pas ont été accomplis, nous sommes près d’un accord » a déclaré aujourd’hui Alexis Tsipras. La rédaction d’une ébauche d’accord portant sur l’excédent budgétaire, une réforme de la TVA et sur une révision du système de la retraite, est selon lui entamée, sans coupes dans les salaires et les retraites a-t-il précisé. Plus surprenant, il comporterait également selon Euclid Tsakalotos, l’un des principaux négociateurs grecs, des solutions à long terme pour alléger la dette et pour favoriser la croissance. Les négociateurs grecs savent jouer au billard !

EN ESPAGNE, CE N’EST QUE JUSTICE POUR COMMENCER ! par François Leclerc

Billet invité.

Les Espagnols vont-ils prendre le relais des Grecs comme trublions de l’Europe bien pensante, et même leur donner un coup de main ? La question est dans toutes les têtes, accompagnée de la crainte de voir ses espoirs déçus : la crise politique se poursuit, mais la voie qui s’ouvre n’est pas un chemin bordé de roses. En dépit des efforts du Partido Popular (PP) et du PSOE de ne pas faire des élections régionales et municipales qui viennent de se tenir en Espagne une répétition générale des législatives qui vont leur succéder, elles se sont traduites par … Lire la suite

NOS POSSÉDÉS… par François Leclerc

Billet invité.

Les négociations vont-elles enfin aborder la seule question qui compte, celle de la dette grecque et de son remboursement ? Les dirigeants européens ont dès le début fait le calcul de n’aborder ce deuxième volet des discussions qu’après avoir fait capituler le gouvernement grec en l’asphyxiant financièrement. Mais comment disjoindre les mesures exigées à court terme du calcul des allégements des remboursements à venir, qui sont reconnus comme inévitables à défaut de décote ? Irrésistiblement, la question refait surface.

VONT-ILS SE RÉVÉLER ÊTRE "EN RESPONSABILITÉ" ? par François Leclerc

Billet invité.

Combien de fois avons-nous entendu ces dernières semaines « Il y a encore beaucoup de travail à faire », pour signifier que les Grecs devaient plier, dans ce monde que les mauvais esprits ne manqueraient pas de taxer d’hypocrisie. Mais un milliard et demi d’euros au total doivent être remboursés en juin au FMI, et personne ne semble être en mesure d’assurer que les échéances seront honorées. Déjà des hypothèses sur les moyens de gagner encore un peu de temps circulent.

DE QUOI LA GRÈCE VA-T-ELLE FINIR PAR ÊTRE LE SYMBOLE ? par François Leclerc

Billet invité.

Une réunion de deux heures aura été nécessaire, la nuit dernière, pour en rester toujours au même point : Angela Merkel et son comparse François Hollande n’auraient semble-t-il pas infléchi d’un iota leur position, et les points durs les opposant à Alexis Tsipras n’auraient pas varié. Rien n’indique dans les propos qu’ils ont tenu un arbitrage entre les positions divergentes qui se sont révélées à demi-mot au sein de l’ex-Troïka. Notablement, Jean-Claude Juncker n’était pas de la partie, et le premier ministre grec l’a rencontré dans un second temps. A se demander le sens de cette longue rencontre, … Lire la suite

AU JEU DU CHAT ET DE LA SOURIS, ON NE SAIT PLUS QUI EST QUI… par François Leclerc

Billet invité.

Sauf accident de parcours, ils ne sont pas prêts d’en avoir fini avec les Grecs ! Il serait maintenant question dans les sphères de l’Eurogroupe de décider d’une extension du plan de sauvetage en cours, qui se termine fin juin, ce qui permettrait de passer le cap de l’été et du remboursement à la BCE des titres de la dette venant à maturité. Le nez sur l’obstacle, ils finissent comme d’habitude par l’apercevoir au dernier moment. Cela donnerait également du temps avant d’engager la négociation sur la suite des opérations et permettrait auparavant au gouvernement grec d’organiser un … Lire la suite

LES LIMITES DE LA STRATÉGIE DE TENSION, par François Leclerc

Billet invité.

Au terme de l’interminable spectacle qui nous a été imposé, un coup de théâtre serait-il en passe d’intervenir ? L’agence Bloomberg annonce qu’Angela Merkel serait prête à avaliser un compromis, ferait son affaire de l’opposition des députés de son parti, et le justifierait auprès de l’opinion publique allemande. Elle ne s’opposerait pas à un « accord technique » intervenant au sein du « Groupe de Bruxelles », accord qui cependant reste encore à trouver.

« Nous allons voir si des possibilités de discussion se dégagent » avait commenté hier la chancelière, décidée à planter le décor du dernier … Lire la suite

LE DÉSASTRE QUI PEUT ENCORE TOUT JUSTE ÊTRE ÉVITÉ, par François Leclerc

Billet invité.

À l’approche de l’échéance qui se précise, un désastre est désormais dans toutes les têtes, l’unité de façade qui avait été tant que bien mal préservée ne tenant plus. Le FMI a le premier dévoilé ses batteries, et des rumeurs non établies se multiplient. Il est question d’un plan Juncker d’urgence qui consisterait à verser 5 milliards d’euros à la Grèce en contrepartie de l’établissement d’un taux unique de TVA, en préservant seulement quelques secteurs et un taux de 15 % appliqué pour les paiements par carte bancaire, ainsi que la maintien de la très impopulaire taxe sur … Lire la suite

Grèce : LES EUROPÉENS JOUENT AUSSI AVEC LE FEU, par François Leclerc.

Billet invité.

« La Grèce doit faire encore plus, notamment dans l’assainissement de ses finances publiques, sur les retraites et sur le marché du travail ». Cette nouvelle injonction de Valdis Dombrovskis, le vice-président letton de la Commission, n’est pas pour surprendre et en dit long sur l’acharnement des autorités européennes ainsi que leur refus de tout compromis. Un acharnement qui a pour origine l’impossibilité dans laquelle elles se trouvent de reconnaître des prévisions d’excédent budgétaire totalement irréalistes, qui seules fondent la perspective d’un remboursement de la dette.

Alexis Tsipras a raison de rechercher un accord politique, car aucun accord … Lire la suite