TOUT EST BIEN QUI N’EN FINIT PAS, par François Leclerc

Billet invité.

Les derniers mètres sont les plus difficiles à parcourir. Le moment de l’annonce initiale de l’accord passé, la Commission a reconnu la nécessité de son « évaluation politique » sans préciser qui pourrait la réaliser, et tout y est désormais suspendu. Le Conseil européen, qui regroupe les chefs d’État et de gouvernement, n’est pas convoqué, et l’Eurogroupe a toujours été considéré comme une instance technique. Comment procéder alors ?

LA THÉORIE DES BRANCHES MORTES, par François Leclerc

Billet invité.

Les ministres des finances en vacances, les hauts fonctionnaires de la Commission, de la BCE, du FMI et du MES sont à l’œuvre à Athènes, avec pour mission de donner l’apparence du réalisme à un plan qui en est totalement dépourvu. En précipitant les évènements, le gouvernement grec cherche à limiter l’ampleur de nouvelles concessions et s’efforce d’enlever ces nouvelles négociations d’ici la date butoir du 18 août, afin d’être en mesure de financer un remboursement de la BCE sans recourir à un nouveau crédit-relais.

IRRÉSISTIBLE GLISSADE, par François Leclerc

Billet invité.

Les apparences sont sauves : à la demande instante des autres créanciers de la Grèce, le chef de mission du FMI a finalement rejoint Athènes pour participer aux négociations du nouveau plan selon un statut laissé dans le vague, et la Commission fait valoir pour justifier sa présence en pointillés que les discussions suivent « un processus en deux étapes », le FMI ayant « une série différente de procédures et un calendrier différent ». Ouf ! la question de la grande discorde est repoussée, on ne parlera de la dette grecque que plus tard !

LE PIÈGE SE REFERME, par François Leclerc

Billet invité.

Il n’y a pas trente-six logiques à la crise grecque, et le FMI vient de le confirmer en conditionnant sa participation au nouveau plan de roulement de la dette du pays. Pour justifier son retrait, il fait valoir que la Grèce n’étant pas solvable, sa dette doit être restructurée et, pour adopter un point de vue publiquement balancé, que des efforts doivent être fait des deux côtés, créanciers et débiteur. La donne en ressort décidément injouable.

LA PORTE S'OUVRE, PROFITONS-EN ! par François Leclerc

Billet invité.

En s’installant à l’échelle européenne, le dernier stade de la crise politique est engagé. Au vu du désastre qu’elle représente, la Grèce a catalysé un débat qui part dans tous les sens. Il ne porte plus qu’accessoirement sur ce qui va advenir d’elle, mais sur le sort de l’Europe, au prétexte que son fonctionnement a été mis à mal et qu’il faut faire quelque chose, mais quoi ?

SOINS PALLIATIFS POUR UNE EUROPE EN FIN DE VIE, par François Leclerc

Billet invité.

La discipline fait la force des armées. C’est tout le sens des toutes nouvelles recommandations du Conseil des experts économiques allemands, qui bénéficient du statut de « sages », c’est-à-dire au-dessus de la mêlée. D’où l’importance de leur conclusion : un pays – « non coopératif en permanence » et incapable de faire face à ses dettes – doit quitter l’euro en dernier ressort. Nous n’en sommes plus à la suspension de quelques années proposée à la Grèce par Wolfgang Schäuble.

GRÈCE ET EUROPE, UN MÊME DESTIN, par François Leclerc

Billet invité.

Le second round de l’affrontement entre la Grèce et ses créanciers promet d’être aussi dense que le premier. Le FMI introduit une variante avec le précédent en refusant d’entrée de jeu tout report de la discussion sur la dette, ce qui a contribué à un cafouillage de départ ne devant pas qu’à des questions présentées comme « logistiques ». Les chefs de mission de la BCE, de la Commission, du FMI et du Mécanisme européen de stabilité (MES) ne rejoindront leurs équipes que dans un deuxième temps cette semaine. Une centaine d’experts en tous genres seront présents à … Lire la suite