LA GRÈCE REPOINTE SON NEZ, par François Leclerc

Billet invité.

Une réunion de l’Eurogroupe va le 9 novembre prochain décider du versement éventuel d’une tranche de deux milliards d’euros d’aide financière qui est en retard. Le commissaire Pierre Moscovici, en visite à Athènes, affecte la confiance et adopte un ton nouveau en évoquant l’adoption en fin de semaine d’un « compromis » sur les « trois ou quatre questions » qui restent à régler. Il s’appuie sur « la très bonne coopération » avec le gouvernement grec et ajoute que la Commission se trouve « aux côtés » de la Grèce pour l’aider à relancer son économie.

DES ASSOUPLISSEMENTS POUR LA GRÈCE ? par François Leclerc

Billet invité.

En attendant l’avènement au Portugal d’un gouvernement de gauche toujours dans les limbes, puis la tenue le 20 décembre des élections espagnoles sur fond d’indépendantisme catalan qui les perturbe, la Grèce fait à nouveau parler d’elle. Faut-il y voir confirmation d’une nouvelle donne qui pourrait s’esquisser, la crise des réfugiés prenant le dessus, tandis que Matteo Renzi roule pour lui en Italie ?

UN DEUXIÈME FRONT PORTUGAIS ? par François Leclerc

Billet invité.

La droite portugaise n’en revient toujours pas d’avoir perdu le pouvoir. Minoritaire au Parlement mais pas en peine d’excès verbaux, elle va jusqu’à assimiler à une « fraude électorale » la perspective d’un gouvernement socialiste soutenu par les communistes et l’extrême-gauche, une fois tentée une reconduction de la coalition de droite à l’instigation du président de la République qui n’ira pas loin. Une telle réaction n’est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, la fuite vers le Brésil des grandes fortunes portugaises lors de la Révolution du 25 avril 1974…

L’ÉQUATION PORTUGAISE, par François Leclerc

Billet invité.

Quelle solution gouvernementale va pouvoir émerger au Portugal? Deux solutions restent en lice : une coalition de gauche PS-PC-Bloc de gauche reposant sur une majorité à l’Assemblée, ou une coalition de droite PSD-CDS qui y est minoritaire ? Ayant obtenu le plus de voix, le leader du PSD pourrait être chargé par le Président de la République de constituer le futur gouvernement dès mercredi, mais celui-ci ne pourrait pas prétendre à la stabilité.

COUP DE THÉÂTRE AU PORTUGAL, par François Leclerc

Billet invité.

Bien qu’arrivé derrière le PSD (droite) en nombre de voix aux élections législatives, le parti socialiste portugais est à l’initiative et pourrait décider de former un gouvernement avec l’appui inattendu du parti communiste et du Bloc de gauche (extrême-gauche). Ces deux dernières formations, à la grande surprise des États-majors politiques et en dépit de leurs divergences avec le PS, ont décidé de le soutenir s’il décide de constituer un gouvernement. A eux trois, ils disposent en effet de la majorité à l’Assemblée.

MONTAGES POLITIQUES INCERTAINS DANS LA PÉNINSULE IBÉRIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Dans l’attente de la formation d’un gouvernement pourvu d’une majorité stable, selon le voeux du Président de la République Cavaco Silva, le Parti socialiste portugais se retrouve bien que battu placé au centre du jeu. Il poursuit ses rencontres avec les formations à sa droite et à sa gauche, et le PSOE espagnol s’apprête à en faire autant, une fois passé le cap des élections du 20 décembre prochain. Ne pouvant plus prétendre à une victoire électorale en solo, les partis socialistes de l’Europe du sud ne connaissent pas non plus le sort d’un Pasok grec éliminé du … Lire la suite

LE REJET N’ASSOIT PAS UNE POLITIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Paradoxe, le parti socialiste portugais sort défait des élections et sur le papier en position d’arbitre de la situation. Courtisé par le premier ministre de droite sortant, qui lui offre de négocier « les accords indispensables à la mise en œuvre de réformes importantes », il lui est également proposé par le Bloc de gauche de discuter d’une « solution de gouvernement », à condition d’abandonner trois points de son programme : les coupes dans les retraites, les réductions de charges sociales et les mesures facilitant les licenciements.