L’EUROPE À UN POINT D’INFLEXION, par François Leclerc

Billet invité.

La bourse de Milan et la presse italienne ne s’y sont pas trompées, la BCE vient de sauver les banques italiennes qui filaient un très mauvais coton en débloquant la situation. Le mouvement de panique qui touchait les valeurs bancaires depuis le début de la semaine a pris fin, Matteo Renzi étant désormais en mesure d’affirmer que le système financier était « solide » en raison de la cuisine qui se mijote.

ILS JOUENT TOUT PETIT, par François Leclerc

Billet invité.

Cela recommence à sérieusement tanguer en Europe, la Grèce proche de jouer à nouveau le rôle de détonateur.

En Allemagne, Angela Merkel doit faire face à une contestation qui se renforce au sein de son propre parti, tandis que la direction du SPD se range derrière ceux qui veulent la faire plier sur la question de l’accueil des réfugiés, afin d’en limiter le nombre. Pas encore clairement évoqué, son départ est en filigrane.

PEUVENT-ILS ENCORE NOUS SURPRENDRE ? par François Leclerc

Billet invité.

Nous voilà rassurés, Jean-Claude Juncker « n’abandonne pas » ! C’est d’ailleurs la seule véritable annonce de sa première conférence de presse de la nouvelle année à propos des réfugiés, une fois déploré que « ce n’est pas possible qu’une proposition de la Commission, adoptée par le Conseil de l’Union européenne et le Parlement au sujet de la relocalisation des réfugiés, ne soit pas transposée ensuite ». En d’autres termes qu’elle reste lettre morte, car ils en sont là !

L’ÉDIFICE EUROPÉEN PLUS FRAGILE QUE JAMAIS, par François Leclerc

Billet invité.

Les fronts se multiplient en Europe. À l’avenir incertain, une énième discussion se poursuit avec les Britanniques, tandis que le nouveau gouvernement polonais s’engage dans une dissidence autoritaire en formant un nouveau pôle avec la Hongrie. Le moment est choisi, alors que la crise des réfugiés entre dans une seconde phase délicate pour Angela Merkel, et que les pressions en faveur de l’assouplissement de la politique fiscale européenne s’accentuent.

LA RELÈVE ESPAGNOLE, par François Leclerc

Billet invité.

Tous les deux à leur place, le PSOE et Podemos tiennent en main la clé des élections législatives espagnoles. Le premier peut choisir entre la participation à une grande coalition avec le Partido Popular (ou de s’abstenir afin de permettre la constitution d’un gouvernement minoritaire), ou bien rechercher une issue à la portugaise en trouvant des alliances sur sa gauche, avec Podemos en premier lieu. Celui-ci peut également jouer cette carte, ou bien favoriser la tenue de nouvelles élections une fois l’impasse constatée.