LES AUTORITÉS EUROPÉENNES PEUVENT-ELLES OUVRIR UN 3ème FRONT, par François Leclerc

Billet invité.

Déjà éprouvées, les autorités européennes peuvent-elles se payer le luxe d’ouvrir un troisième front ? N’ont-elles pas déjà fort à faire – et à maitriser – devant la perspective d’une sortie britannique possible de l’Union européenne et de l’écroulement de Schengen pour affronter de surcroit une nouvelle crise de l’euro ? Le scénario de la déconstruction de l’Europe est sur la table, faut-il encore en rajouter ?

La déconstruction de l’Europe ne semble pas pouvoir être freinée, par François Leclerc

Billet invité.

Pas à pas, la déconstruction de l’Europe s’engage dans un processus qui ne semble pas pouvoir être freiné, cristallisée dans l’immédiat par la mort clinique de Schengen et la menace que représente le referendum britannique, tandis que la crise politique s’approfondit ou apparait dans de nouveaux pays. Immanquablement, tout se combine et accroît la confusion.

ADELANTE (ter) ! par François Leclerc

Billet invité.

Pavé dans la mare, l’enregistrement des débats du comité fédéral du PSOE qui s’est tenu ce week-end à portes fermées s’est retrouvé ce matin dans la presse espagnole. Cela a confirmé, s’il en était besoin, que les barons du PSOE sont à l’offensive contre Pedro Sanchez, le secrétaire général, coupable de vouloir trouver un accord avec Podemos. Pour mémoire, lui qui a déjà répliqué à cette offensive en annonçant vouloir prioritairement consulter les membres du parti à propos d’une éventuelle alliance gouvernementale, avant ses caciques, a été le premier secrétaire général élu directement par les militants.

FAUT-IL À NOUVEAU PARIER LE PIRE ? par François Leclerc

Billet invité.

David Cameron proche d’obtenir l’essentiel de ce qu’il voulait auprès d’autorités européennes qui reculent devant le risque d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (*), Matteo Renzi peut-il en espérer autant ne disposant pas du même levier ? Le premier engage un dernier tour de piste afin de rencontrer Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, le président du Conseil européen, le second se rend à Berlin pour discuter avec la chancelière, en précisant qu’il n’a pas son chapeau à la main.

IL NE RESTE QUE LE MÉPRIS, par François Leclerc

Billet invité.

Faisant foi de la persévérance, Jean-Claude Juncker signe une tribune dans le quotidien Le Monde où il déplore que soit « enclenché une spirale négative dans laquelle les gouvernements nationaux restreignent leur régime d’asile pour le rendre moins attrayant que celui du pays voisin, tandis que les responsables politiques alimentent un populisme qui n’apporte que de la colère, et non des solutions ». La Commission ayant déclaré hier qu’elle était « prête à toutes les éventualités », on jugera sur pièce de la suite apportée à ses propos.

TOUJOURS SUR LE QUI VIVE ! par François Leclerc

Billet invité.

Alexis Tsipras, le premier ministre grec, et Pedro Sanchez, le leader du PSOE espagnol, avaient samedi en commun de chercher à sortir au plus vite des situations périlleuses qui se présentaient à eux. Pour le premier, que la Grèce devienne un cul-de-sac où les réfugiés s’installeraient faute de pouvoir poursuivre leur exode, et pour le second que le PSOE entre en crise sous la pression de ses barons opposés à une alliance avec Podemos.