CE N’EST QUE LE DÉBUT, par François Leclerc

Billet invité.

La victoire éclatante du Mouvement des 5 étoiles aux élections municipales de Rome et de Turin confirme ce que les sondages annoncent en Espagne : de nouveaux mouvements anti-système et des configurations politiques inattendues prennent le pas sur les partis de gouvernement en Europe. Ce qui n’est pas sans rappeler la victoire de Syriza en Grèce, ainsi que celle du Parti socialiste appuyé par le parti communiste et le Bloc de gauche au Portugal, que l’on peut ranger dans la même famille.

UNE BONNE OCCASION DE RATÉE EN GRÈCE, par François Leclerc

Billet invité.

En dépit de la tentative du FMI d’amoindrir son recul en marquant spectaculairement sa différence, le ministre des finances allemand a pour l’essentiel remporté la première manche. D’ici à la fin de l’année, rien ne changera : la restructuration de la dette grecque restera à son point mort et le FMI maintiendra sa présence dans le dispositif, sans toutefois participer au financement du 3ème plan de sauvetage.

LES PIÈGES DANS LESQUELS ILS SE SONT FOURRÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Que vont-ils encore nous inventer ? Pour contenir les réfugiés aux portes de l’Europe, les autorités européennes ont pactisé avec un autocrate et ne savent pas comment sortir du piège dans lequel elles se sont fourrées. Ce sont elles qui ont le plus à perdre et elles n’ont pas de plan B. Simultanément, les créanciers européens de la Grèce – sur qui la charge des réfugiés risque de retomber si le gouvernement turc en décide ainsi – continuent d’exiger de son gouvernement des performances économiques hors de portée, tandis que le FMI appuie où cela fait mal en … Lire la suite

EN RÉPONSE À L’EFFILOCHAGE EUROPÉEN, par François Leclerc

Billet invité.

Que faire quand on ne peut plus ni avancer ni reculer ? Tel est le dilemme qui paralyse une Commission sérieusement divisée, que naturellement elle résout en ne faisant rien ! Ce qui l’a conduite hier à repousser toute décision sur les situations budgétaires et fiscales espagnole et portugaise chancelantes, en attendant d’autres actes de bravoure. Comme l’a fait valoir le commissaire Pierre Moscovici, « ce n’est pas le moment adéquat, économiquement et politiquement ». Le sera-ce jamais ?