Autopsie de Wall Street

La chute que connaît Wall Street n’est pas une simple correction. L’année boursière s’annonçait miraculeuse, mais elle va se terminer sur une baisse calamiteuse des grands indices. Avant de fermer pour cause de fête, le Dow Jones avait lundi en l’espace d’une matinée perdu 2,9% et le Nasdaq 5%. Et, pour prendre d’avantage de recul sur l’année entière, le S & P 500 qui avait démarré celle-ci avec un ratio de capitalisation des bénéfices (le PER) de 21,4 fois en était descendu le 21 décembre à 15,5 fois. Qui doit-on incriminer ?

Les ONG se battent comme des lionnes

L’Aquarius désormais hors-jeu, les ONG maintiennent vaille que vaille leur mission au large des côtes libyennes. Leur décision a une portée qui n’est pas uniquement symbolique, elle est l’expression d’une détermination qui ne faiblit pas. Avec comme enjeu de sauver des vies alors que plus de deux mille morts ont été dénombrés depuis le début de l’année par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Et pourtant, tous les obstacles continuent d’être dressés afin de rendre leur mission impossible.

Wall Street dévisse non sans raisons

Que se passe-t-il de si important pour que Wall Street dévisse à ce point et connaisse sa pire débâcle depuis le début de la crise financière ? Certes, les raisons ne manquent pas, depuis la hausse des taux d’intérêt, la menace de blocage des administrations, le ralentissement économique aux États-Unis, jusqu’à la poursuite prévisible de la guerre commerciale avec la Chine. Mais cela a un parfum de fin de règne, sans que les rumeurs qui circulent à ce sujet ne connaissent un début de confirmation.

L’Aquarius c’est fini

Symbole entre tous de l’activisme et de la détermination des ONG en mer Méditerranée, l’Aquarius cesse définitivement ses opérations ont annoncé MSF et SOS Méditerranée. Encore un fier succès pour les autorités européennes.

Privé de pavillon à deux reprises et sujet depuis à des poursuites judiciaires italiennes le menaçant de mise sous séquestre, le navire était paralysé à quai à Marseille depuis deux mois. Il aura porté assistance en mer et sauvé plus de 30.000 réfugiés depuis 2016.

Macron accroché à son pari perdant

En s’engageant dans la voie de réformes répondant aux canons de beauté des autorités allemandes, le président français espérait obtenir en retour les moyens de favoriser la relance de l’économie européenne. Or elles ont adopté une autre ligne de défense, en faveur de leur propre économie, afin de ne pas être financièrement entraînées dans la crise des autres. La recette en est simple : elles pratiquent l’union et excluent la solidarité.