La société moderne est très fragile, sa complexité l’accentuant encore. La crise du système financier l’a bien illustré, dans l’attente de son rebondissement considéré comme inévitable. En attendant, les détériorations existantes et à venir de l’écosystème de notre planète ont pris sa place dans les esprits.
Trop facile de se faire du mal
Le capitalisme ne parvient pas à se sauver de lui-même
Macron accroché à son pari perdant
A ce jeu-là, l’avenir ne nous appartient pas
Facebook : un mea culpa ne suffira pas
LA SOCIÉTÉ NUMÉRIQUE À LA CHINOISE, UN MODÈLE DE DYSTOPIE, par François Leclerc
LA MAIN DU MARCHÉ EN PLEINE MUTATION NUMÉRIQUE, par François Leclerc
Billet invité.
Se méfie-t-on assez des algorithmes ? À voir le branle-bas de combat sonné à leur encontre, il y de sérieuses raisons de se préoccuper de leur rôle insidieux, en raison de leur omniprésence dans la vie quotidienne et dans la conduite de l’économie qui bien que grandissante reste largement ignorée. Progressivement, la main du marché devient numérique ! Ce qui fait notamment craindre que la montée en puissance de l’Intelligence Artificielle et l’implication d’algorithmes de plus en plus puissants ne contribuent à la constitution de cartels maintenant les prix à un niveau élevé au détriment des consommateurs, les … Lire la suite
REVENU UNIVERSEL ET BIENS COMMUNS, par François Leclerc
Billet invité.
Après avoir été omniprésente, l’utilisation de moins en moins fréquente du mot crise dans l’actualité semble signifier que cet état est désormais banalisé et solidement installé. De prime abord, deux manifestations complémentaires le caractérisent : sous forme d’un endettement massif, une anticipation ingérable de la richesse produite a atteint des proportions considérables, et l’on assiste à une confiscation de cette même richesse sous la forme d’un transfert ayant deux facettes. Des biens publics aux biens privés, et de la richesse collective à celle d’une infime minorité.
Les deux phénomènes conjoints appellent des mesures radicales, totalement inconcevables aux yeux … Lire la suite
Edward Snowden : UNE ŒUVRE DE SALUT PUBLIC, par François Leclerc
Billet invité.
Au jeu du moment de l’homme de l’année, un nom s’impose comme une évidence : Edward Snowden. En prenant la décision de rendre publiques les activités d’espionnage de la National Security Authority (NSA), il aura divulgué leur étendue insoupçonnée et révélé une traçabilité planétaire dont on n’avait pas idée. Celles-ci représentent une réduction considérable du domaine de la vie privée et un puissant instrument de contrôle social potentiel. Quoique devenue triviale, la référence s’impose : la description du monde d’Orwell n’est plus de l’ordre de la fiction. Que la masse phénoménale des données recueillies puissent ou non être … Lire la suite