Socialisme ou barbarie

Dans une semaine, nous saurons si l’objectif de dons est rempli ce mois-ci, ou s’il faut par réalisme le diminuer. Qu’est-ce qu’un objectif s’il ne peut plus être atteint ? Les soutiens sont là, réguliers et même opiniâtres, mais leur nombre s’émousse avec le temps. Le nombre des lecteurs – les visiteurs uniques – s’est stabilisé, mais il est en-dessous de 8.000 lecteurs mensuels et cela est insuffisant pour cet objectif.

Questions de stratégies

Rien ne sert de tenter de comprendre l’avancée des négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis en s’en tenant aux tweets de Donald Trump dont le propos est d’amuser son électorat. Mieux vaut constater que les deux présidents ont tous deux intérêt à ce qu’un accord se fasse et qu’ils feront ce qu’il faudra pour conclure le moment venu. Mais ce ne sera pas sans victimes collatérales parmi les partenaires commerciaux actuels de la Chine.

Le capitalisme prépare sa succession

Sévèrement secoué, le capitalisme allait-il trouver en lui-même les capacités à se réformer ? Dès le début de la crise, la question a été soulevée et amplement débattue sur le blog de Paul Jorion. Et rien n’a été tranché en attendant de voir venir. Aujourd’hui, nous y voyons plus clair. Le système n’a pas choisi ce chemin, il a seulement fait semblant. Mais il est néanmoins parvenu à se stabiliser, puissamment aidé par les banques centrales qui l’assistent. Sa crise est restée chronique.

Les bonnes idées ne meurent pas, elles sommeillent quelquefois

Tout a commencé lorsque, en guise de régulation sur le thème « plus jamais ça », les régulateurs des deux côtés de l’Atlantique ont esquivé l’essentiel, c’est à dire la spéculation financière. Logiquement, la certitude s’en est suivie qu’une nouvelle crise allait immanquablement survenir, argument martelé afin que les banques centrales s’y préparent en se redonnant des marges de manœuvre. Nous en sommes là.

Un simple point d’étape en attendant les suites

Les annonces d’Emmanuel Macron sur le tapis, les réactions d’insatisfaction des Gilets jaunes recueillies, deux questions restent posées. Le mouvement va-t-il ou non, comme espéré, s’éteindre progressivement, un dernier « acte V » de la mobilisation intervenant avant les fêtes ? Quel va être le coût de ces mesures, qui va les régler et comment vont-elles être financées sur fonds publics ?

Nos certitudes sont-elles un luxe ?

La crise est désormais globale. De financière, elle est successivement devenue économique, puis sociale et politique. Aujourd’hui, elle prend également les traits d’une guerre commerciale mondiale, comprenant des offensives sur le terrain monétaire.

Les interrogations se multiplient, les prévisions sont illusoires, une forte dynamique s’exerce. Et d’une certaine manière nous nous y sommes faits. La fin des idéologies n’avait-elle pas été prédite pour que ne soit conservée que celle qui défend les avantages acquis des nantis ?