Après la sarabande du risque, celle des prix

L’accès aux données, cet or noir destiné à remplacer le pétrole (et au-delà), à un prix, mais lequel ? Pour le commun des mortels, le prix de ses données est gratuit en compensation de l’accès à des services qui ne sont pas facturés (pourtant financés par la publicité et le sponsoring). Le monde financier est pour sa part partagé, les intérêts des producteurs et des consommateurs de données financières s’opposant. Une contradiction au sein du peuple des affaires, en quelque sorte.

La finance n’est pas désopilante, on le saurait

Elle a par contre vocation à être irresponsable ! c’est l’administration Trump qui en a décidé ainsi, la vérité sortant de la bouche des plus attardés. Selon le secrétaire d’État américain au travail, Eugene Scalia, « les produits d’épargne-retraite privés parrainés par l’employeur ne sont pas faits pour avancer des objectifs sociaux ou des objectifs politiques qui ne sont pas dans l’intérêt financier de l’épargnant ». C’est lui qui le dit !

Derrière les salons d’apparat, les cuisines

On vous l’avez bien dit, tout va s’arranger ! Les juges de Karlsruhe vont s’accommoder des documents internes que la BCE va leur transmettre via la Bundesbank, les apparences vont être sauves et les achats obligataires vont pouvoir se poursuivre. Voilà une bonne chose de faite. On observe d’ailleurs que cette politique monétaire fait école parmi les pays émergents et n’est plus réservée aux grandes banques centrales, depuis la Fed jusqu’à la banque populaire de Chine. Une ère nouvelle s’annonce !