MICHEL SAPIN EN FLAGRANT DÉLIT DE DÉNI, par François Leclerc

Billet invité.

Le G20 des ministres des finances qui va s’ouvrir à Shanghaï est « un G20 de continuité » a affirmé Michel Sapin. Alors que les préconisations sur la conduite à tenir volent dans tous les sens, le ministre français a benoitement ajouté : « nous n’avons pas à mettre en œuvre des politiques nouvelles, nous n’avons pas à faire face à une crise comme celles qu’on a pu connaître à d’autres moments ». L’immobilisme fait politique, d’autres parleraient de paralysie !

LES LEVIERS DE LA RELANCE MONDIALE EN DISCUSSION, par François Leclerc

Billet invité.

L’injection de liquidités directement aux particuliers par les banques centrales vient de faire hier un adepte de plus, le très respectable chroniqueur du Financial Times Martin Wolf. Afin de susciter la demande qui fait défaut et que les banques centrales ne parviennent pas à susciter, il suggère après d’autres qu’il leur soit donné le pouvoir de procéder à une telle distribution.

Santé financière du secteur bancaire : CEUX QUI RUENT DANS LES BRANCARDS, par François Leclerc

Billet invité.

La chute des valeurs bancaires ayant largement contribué à celle des Bourses qui vient d’intervenir, les banques sont à nouveau sur la sellette. Établissant la liste sans fin de ce qui les atteint, Martin Wolf en conclut dans le Financial Times qu’elles sont « exposées à à peu près tout », depuis la baisse brutale de la croissance chinoise jusqu’à celle du prix des matières premières. Dans la chaîne économique, les banques sont selon lui « le point faible », qualifiées « d’énormes, extrêmement complexes et opaques mastodontes aux effets de levier élevés ».

LES DESSOUS DE LA DEUTSCHE BANK, par François Leclerc

Billet invité.

Les journaux allemands parlaient hier de « tremblement de terre bancaire », bien placés pour observer l’ébranlement de la Deutsche Bank, ce colosse qui a trempé dans toutes les manipulations des marchés et dont il se révèle qu’il a des pieds d’argile. Son avenir n’est pas assuré et son renflouement serait problématique vu sa taille : 1.626 milliards d’euros d’actifs sont inscrits à son bilan. La crainte que cette perspective se réalise est à l’origine de la chute brutale des valeurs bancaires, car elle conduirait les banques droit dans l’inconnu, et pas seulement en Europe, car elles sont … Lire la suite

COMMENT SORTIR DU TUNNEL DE LA STAGNATION SÉCULAIRE ? par François Leclerc

Billet invité.

Aucune danse de la pluie n’ayant déclenché le retour de la croissance aux niveaux d’avant la crise, la prophétie d’une stagnation séculaire semble bien partie pour se réaliser. Que se cache-t-il derrière cette formule ? Elle correspond au triptyque d’une baisse des revenus et de la consommation, combattue par une hausse de l’endettement, et de la montée des inégalités de répartition des revenus et des patrimoines. Un système qui atteint nécessairement ses limites un jour ou l’autre mais peut faire en attendant beaucoup de dégâts.

LE CLUB DES TAUX NÉGATIFS S’ÉLARGIT AU JAPON, par François Leclerc

Billet invité.

Sans crier gare, la Banque du Japon (BoJ) vient de rejoindre un club qui ne cesse de s’agrandir, celui des taux négatifs, où elle se trouve désormais en compagnie de la BCE et des banques centrales suisse, danoise et suédoise. En désespoir de cause, face à l’appréciation du yen et ne parvenant toujours à faire décoller l’inflation, la BoJ s’est résolue à faire ce qu’elle se refusait catégoriquement à envisager tout précédemment. Même si c’est encore à titre symbolique en ne frappant que les nouvelles réserves excédentaires des banques qui lui seront déposées, les 2.500 milliards de dollars … Lire la suite

IL SOUFFLE UN VENT DÉCIDÉMENT MAUVAIS, par François Leclerc

Billet invité.

En fin d’année dernière, nous en étions restés au danger d’une crise simultanée de volatilité et de liquidité sur les marchés financiers. En identifiant ces symptômes sans aller jusqu’à clarifier leurs causes, le FMI était rejoint en début d’année par la Banque mondiale qui abaissait fortement ses prévisions de croissance. Puis, la crainte d’un nouvel accès de crise a pris soudain de la vigueur, créant une belle cacophonie en raison de la diversité des sujets d’inquiétude des analystes financiers (*), donnant la forte impression qu’ils ne savent plus quoi penser.