LE BREXIT, FENÊTRE D’OPPORTUNITÉ POUR LES BANQUES, par François Leclerc

Billet invité.

Pour les banques, le problème à résoudre est « celui de la faible rentabilité, pas celui de la solvabilité ». C’est ainsi que Mario Draghi, le président de la BCE, a hier placé au second plan la crise en cours du système bancaire italien, donnant au passage son onction à une solution faisant appel à des fonds publics, pour mettre l’accent sur une cause structurelle générale (il n’emploie pas le terme) de la faiblesse du système bancaire européen : la chute de sa rentabilité.

LE MONDE UNIQUE DE LA PENSÉE UNIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Nouvelle manifestation de la crise politique européenne, le parti travailliste britannique s’achemine vers une scission, suite à l’échec intervenu hier du coup d’état de son establishment contre Jeremy Corbyn. Plus généralement, le renouveau de l’action politique est devenu dans toute l’Europe un thème à la mode se traduisant rarement dans les faits, et la conquête du pouvoir politique fait l’objet de discussions dont les plus avancées ont lieu en Espagne. Mais la réflexion sur ce que le pouvoir est devenu est étrangement absente, se limitant le plus souvent à une simple référence aux oligarchies. Mais encore ?… Lire la suite

LES GRANDES CURIOSITÉS DU NOUVEAU MONDE FINANCIER, par François Leclerc

Billet invité.

Ils n’en parlent pas mais y pensent tous les matins. Le sort réservé au Japon hante désormais les esprits de ceux qui ont compris que notre nouveau monde ne tournait plus rond. Faite de déflation et de faible croissance, la japonisation menacerait-elle les autres puissances occidentales ? À l’instar de la Banque du Japon, les banques centrales occidentales seraient-elles condamnées à faire tourner la planche à billet sans effet, ne parvenant pas à faire sortir l’économie du piège dans lequel elle est tombée ? Le Japon, c’est loin et c’est proche à la fois…

TAUX NÉGATIFS : ON NE NOUS EXPLIQUE PAS GRAND CHOSE ! par François Leclerc

Billet invité.

Suivant l’exemple du Bund, le taux de rendement de la dette japonaise qui l’avait précédé en territoire négatif en février dernier est passé dans la nuit à -0,200%, puis a continué à baisser. Sur le marché monétaire, le yen s’est envolé face au dollar et à l’euro après l’annonce du statu quo de la banque centrale du Japon (BoJ), son comité de politique monétaire s’étant contenté de maintenir le programme d’achat d’actifs de 660 milliards d’euros et le niveau des taux négatifs de la banque à -0,1%.

CES MÉTIERS QUI ONT DE L’AVENIR, par François Leclerc

Billet invité.

« La gestion de fortune a de l’avenir » pronostique le Boston consulting group (BCG). Ouf, tous les métiers ne sont pas condamnés par la robotisation ! Dans son rapport annuel sur la richesse mondiale, le grand cabinet de conseil américain, qui n’a pas l’habitude de parler en l’air, dévoile que le nombre de millionnaires en dollars a augmenté de 6% en 2015, accroissant la clientèle de la profession.

APRÈS L’HELICOPTER MONEY, LA DETTE PERPÉTUELLE À TAUX ZÉRO… par François Leclerc

Billet invité.

La période est à ces tours de passe-passe auxquels on finit par se résoudre quand on croit avoir tout essayé sans succès. Nous avions déjà en magasin l’Helicopter Money, que les grands esprits toisent et sur lequel on ne reviendra pas. Une autre proposition iconoclaste est désormais mise sur le tapis avec insistance par Adair Turner, à qui on devait déjà la mise en cause des produits financiers dépourvus d’utilité sociale.

UN MONDE MEILLEUR À L’ACCÈS BIEN PROTÉGÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Nous affinons la compréhension de notre monde mais sommes en retard d’une saison, ou plus, de la série dans laquelle nous sommes immergés, tributaires de l’image qui nous en est donnée et de son opacité. Certes, les banques sont devenues les grandes coupables aux yeux du grand public, mais la complexité du monde financier rend toujours aussi impénétrable ses mécanismes. Avec comme unique consolation que même ses experts ne s’y retrouvent pas.

LES INÉGALITÉS, CET ÉCUEIL PRINCIPAL, par François Leclerc

Billet invité.

Avec cette manie qu’ils ont d’employer des mots trompeurs, les économistes dans le ton déplorent désormais l’abondance de l’épargne. C’est leur manière à eux de constater le poids menaçant de capitaux qui ont peu à voir avec les bas de laine du commun des mortels, mais qui résultent d’une mauvaise allocation des capitaux à une tout autre échelle. Cela les conduit à déplorer les difficultés rencontrées pour leur trouver une bonne affectation – un rendement à moindre risque selon eux – ce qui ne va pas en s’arrangeant.