L’ingénierie financière a beaucoup fait parler d’elle lors de la crise des surprimes, à laquelle elle a apporté sa pleine contribution. On découvre d’autres méfaits de sa part lorsqu’elle contribue au montage de structures complexes de l’endettement des entreprises qui connaissent un sucés grandissant. Pour le moins, celle-ci ne facilite pas un accord des créanciers lorsque les entreprises se réfugient derrière la fameuse loi américaine sur les faillites (« chapitre 11 ») qui les en protège en leur permettant de se réorganiser afin de survivre.
Le décodage qui s’impose quand cela vasouille
Tout tiendrait-il au fil de la Fed
Dans un monde désemparé qui aurait besoin de nouvelles recettes, le Forum de Davos qui en est un grand pourvoyeur est reporté au début de l’année prochaine, à dieu ne plaise ! Panacée par défaut, le port du masque « compense » officiellement l’absence de respect des règles de distanciation, les « zones rouges » s’étendent, ainsi que les restrictions de circulation entre pays européens. Mais il ne s’agit pas que de cela. En fait de deuxième vague, c’est celle des licenciements qui s’annonce irrésistiblement, expliquant plus que toute autre crainte la montée de « l’épargne de précaution » qui … Lire la suite
Toujours pas de second souffle
Le dos au mur et masqué, à défaut des yeux bandés
L’eldorado d’Apple et des GAFAM et ce qu’il exprime
La valorisation boursière d’Apple a dépassé les 2.000 milliards de dollars, doublant en l’espace de deux ans. Les analystes de Goldman Sachs n’en reviennent pas, reconnaissant qu’ils étaient loin dans leurs prévisions d’approcher ce qui bouleverse tous les usages. Le chiffre d’affaires d’Apple étant de 274 milliards de dollars et ses profits nets de 58 milliards, une telle valorisation est du jamais vu ! Le Price-Earnings Ratio (PER) qui exprime le rapport entre la valeur des actions et les bénéfices en ressort à 35, hors de tous les sentiers battus, la norme se situant empiriquement entre 12 et 15. Pour … Lire la suite