L’anniversaire de la faillite de Lehman Brothers et de ce qui s’en est suivi rempli les colonnes. Ce sont ceux qui étaient alors aux avant-postes qui sont le plus mis à contribution, ayant la parole libérée car n’étant plus impliqués au même niveau. Sur quoi mettent-ils le plus l’accent ? Rien n’est réglé dix ans après, en dépit des mesures de régulation financières. Confirmant une fois de plus que la mémoire est courte dans les milieux financiers au vu du conformisme qui règne chez leurs successeurs.
Analyste financier, de quoi se gratter la tête
Banquier central, de quoi se gratter la tête
Nos certitudes sont-elles un luxe ?
Fuite en avant ou politique de l’autruche ?
La dette et ses contradictions
Les États-Unis sont-ils trop gros pour s’écrouler ?
Le partage, ce très vilain gros mot
Le risque systémique, risque roi
À quels saints se vouer ?
À la recherche d’indices fiables permettant d’établir sa politique monétaire, des économistes de la Banque d’Angleterre (BoE) reconnaissent sur leur blog qu’il est « crucial d’utiliser d’autres indicateurs que les chiffres de croissance officiels ».
La mise en cause de ces derniers n’est pas nouvelle, le taux de croissance étant l’indice le plus décrié. Elle traduit la profonde incertitude dans laquelle se trouvent les banquiers centraux qui les incite à une grande prudence que l’on ne peut ignorer. Mais rien ne va plus si les sauveurs en dernier ressort du système financier reconnaissent ne plus pouvoir évaluer la situation de … Lire la suite