En ces temps d’inégalités croissantes, comme l’INSEE vient encore de le relever en France, chiffres 2018 à l’appui (*), le talent est seriné en exemple pour justifier les bonnes fortunes. Ni l’héritage, ni les guerres, ni la corruption, ni surtout la spéculation, qui sont autant d’occasions de les amasser, n’ont l’heur d’être évoqués. Mais qu’est-ce que le talent a donc à faire là-dedans, quand les transactions financières sont de plus en plus l’occasion d’une gestion passive ou confiées à des robots ?
Les banques allemandes connaissent l’humiliation de la dégradation
Épisodes de la survie européenne
Ces bonnes résolutions passées à la trappe
L’assurance en alerte
La cible d’inflation débat à côté de la plaque
L’opacité financière n’est pas une fatalité
Ces robots qui font battre le cœur des marchés boursiers
Nous sommes des dépossédés
Cette petite cachotière de BCE
La relance des mesures d’achats obligataires de la BCE décidées sous la présidence Mario Draghi est entrée en application, et l’ampleur des acquisitions d’obligations d’entreprise a surpris les analystes financiers. La critique montante d’un plan qui serait superflu est prise à contrepied : tout se passe en effet comme si la BCE avait élargi ses objectifs sans le crier sur les toits, ne se contentant pas de soutenir les États les plus faibles de l’Union par ses achats de titres souverains et avait ajouté une nouvelle corde à son arc en œuvrant à la stabilisation du marché de la dette … Lire la suite