La hantise du rebond de l’épidémie accompagne la relance du travail. En France, la ministre du Travail Muriel Pénicaud fait pression en annonçant que le dispositif de prise en charge du chômage partiel, qui concerne 12 millions de salariés, va être réduit. Ce mélange de craintes et d’obligations domine l’actualité et occulte les mutations en cours qui affectent non seulement la vie courante mais également le système économico-financier, bien que de manière moins évidente.
Les raisins de la colère
Le nez sur le guidon, les autorités ne relèvent pas la tête
Une bonne occasion à saisir ou pas
Le tour des banques européennes ne saurait tarder
Un malheur n’arrive jamais seul. La Société Générale, confrontée à des « rumeurs de marché » insistantes, a tenté de couper court en devançant la date de publication de ses résultats trimestriels. Elle a dû reconnaitre ses grosses pertes dans la banque d’investissement, et ne va pas pouvoir en rester là en ce qui concerne ses provisions pour défauts de crédits. Le temps de la splendeur est révolu, la Société Générale enregistre la chute de sa valorisation boursière et entraine BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et Natixis dans son sillage, sans même attendre la publication de leurs résultats demain et … Lire la suite