JEAN-CLAUDE JUNCKER SONNE L’ALARME ! par François Leclerc

Billet invité.

Les mises en garde contre ce qui est désormais appelé le contre-coup turc n’ont pas manqué devant l’ampleur des purges atteignant tous les milieux. Elles « dépassent la mesure », selon le ministre allemand des affaires étrangères Franck-Walter Steinmeier. Les autorités européennes faisaient jusqu’à maintenant le dos rond, n’évoquant au nom du respect de l’État de droit, que la perspective d’un gel des négociations à propos de l’entrée du pays dans l’Union européenne. On n’en est plus là.

LE BAL DES HYPOCRITES, par François Leclerc

Billet invité. Avez-vous remarqué que le Blog de PJ est l’un des très rares endroits où l’on parle des réfugiés [*] ?

La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne focalise toutes les attentions, faisant négliger une crise des réfugiés dont les conséquences sont pourtant irrémédiables. En tournant le dos aux valeurs dans lesquelles ils se drapaient auparavant, les dirigeants européens continuent de saper les fondements d’une Europe construite sur les décombres d’une guerre ayant été à l’origine de ce droit d’asile qu’ils mettent aujourd’hui hypocritement en question.

LA TACHE INDÉLÉBILE DES RÉFUGIÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Près de 700 réfugiés se sont noyés la semaine passée en Méditerranée en dépit des sauvetages en mer qui se sont multipliés, selon le HCR. Aussi meurtrière que la route des Balkans vers l’Europe du Nord, la voie Libyenne vers l’Italie a pris le relais. Si les réfugiés ne traversent plus la mer Égée qu’en nombre réduit, l’exode ne connait pas de répit. Au départ de la Grèce, ils tentent encore de traverser la Bulgarie avec le concours de passeurs et beaucoup se font arrêter.

LES PIÈGES DANS LESQUELS ILS SE SONT FOURRÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Que vont-ils encore nous inventer ? Pour contenir les réfugiés aux portes de l’Europe, les autorités européennes ont pactisé avec un autocrate et ne savent pas comment sortir du piège dans lequel elles se sont fourrées. Ce sont elles qui ont le plus à perdre et elles n’ont pas de plan B. Simultanément, les créanciers européens de la Grèce – sur qui la charge des réfugiés risque de retomber si le gouvernement turc en décide ainsi – continuent d’exiger de son gouvernement des performances économiques hors de portée, tandis que le FMI appuie où cela fait mal en … Lire la suite

LES RÉFUGIÉS EN TURQUIE : PREMIER DÉTESTABLE BILAN, par François Leclerc

Billet invité.

Jean-Marc Ayrault, le ministre français des affaires étrangères, a reconnu que la construction européenne était « indiscutablement en danger », en référence notamment à la crise des réfugiés. Mais il n’a prudemment pas poursuivi sa réflexion, se contenant de demander « qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? » sans apporter la moindre réponse. Désarçonnant ! Il aurait pu commencer par s’interroger sur l’accord passé avec le gouvernement turc, qui suscite des réactions très hostiles au Parlement européen, et dont l’application à propos de la suppression des visas pour les Turcs est en péril.