COURAGE, FUYONS ! par François Leclerc

Billet invité.

Le sort des réfugiés à la recherche d’un asile en Europe continue de se détériorer. L’exode se poursuit à un rythme massif au départ de la Libye, les moins chanceux mourant noyés et les autres transportés en Italie par la flottille de bateaux de secours civils et militaires. La frontière maritime de la Turquie avec la Grèce reste par contre fermée, Recep Tayyip Erdogan négociant en contrepartie son projet de création d’une zone d’accueil des réfugiés de 5.000 kilomètres carrés en Syrie, à la frontière avec la Turquie.

CETTE EUROPE DONT ON NE VEUT PAS, par François Leclerc

Billet invité.

Il faut lire la dernière déclaration à la presse de la Commission qui met l’accent sur les « avancées » réalisées en faveur des réfugiés. Un seul mot vient sous la plume : quelle impudence ! Sans la moindre gêne, la répartition homéopathique des demandeurs d’asile en Europe y est décrite comme étant « en progrès », et le pacte avec la Turquie présenté comme « efficace » sans autre interrogation sur son avenir. Et tout est à l’avenant.

QUAND LE SOLEIL SE CHERCHE, par François Leclerc

Billet invité.

Au lendemain des élections régionales de Berlin, il se confirme si besoin est que les grands partis de gouvernement ne sont plus à la fête. Ce n’est d’ailleurs pas seulement en Europe que cela se constate, vu le rejet que suscitent au sein de leurs camps réciproques les candidats démocrate et républicain aux États-Unis, et la manière dont les cartes électorales y sont également brouillées.

UN G20 QUI RÉSONNE DANS LE VIDE, par François Leclerc

Billet invité.

Réunis en formation G20 ce week-end dernier à Hangzhou, en Chine, les dirigeants de la planète ont exprimé leur inquiétude devant les mauvais vents « populistes » qui soufflent dans l’opinion publique occidentale. Ils craignent qu’un coup d’arrêt soit apporté à la mondialisation, constatant la chute du rythme de progression du commerce mondial, qui est passé sous la barre des 3% contre plus de 7% lors des deux décennies précédentes.

AU LARGE DE NOS CÔTES, MANANTS ! par François Leclerc

Billet invité.

D’une manière ou d’une autre, les dirigeants européens vont être rattrapés par l’exode qui se poursuit malgré le verrouillage des frontières et les dangers de la traversée de la Méditerranée. La raison est simple à comprendre : les réfugiés n’ont pas le choix et fuient des situations insoutenables. Mais en attendant, les qualifier de migrants pour banaliser leur situation et justifier le sort qui leur est réservé est inqualifiable.