L’EXODE DES SYRIENS SOMBRE DANS LA TRAGÉDIE, par François Leclerc

Billet invité.

20.000 Syriens qui ont fui en famille en abandonnant tout sont selon le bureau des affaires humanitaire de l’ONU bloqués côté syrien à la frontière turque, qui leur est fermée. Des milliers dorment en plein champ. Avec des dizaines de milliers d’autres, ils ont précipitamment quitté les zones des combats qui font rage dans la province d’Alep, les forces du régime syrien appuyées par l’aviation russe ayant lancé une grande offensive contre les forces rebelles.

LE NOUVEAU DÉSASTRE PROGRAMMÉ, par François Leclerc

Billet invité.

À quel prix la Grèce pourrait-elle sauver Schengen ? Un marché lui a été officiellement mis en mains par la Commission, qui lui a hier adressé des recommandations qu’elle a trois mois pour appliquer. Dans le cas contraire, une disposition de l’accord de Dublin pourra être activée, qui permettra de maintenir les contrôles aux frontières nationales intérieures à Schengen pendant jusqu’à deux ans.

LE CADET DE LEURS SOUCIS, par François Leclerc

Billet invité.

Les autorités européennes portent déjà la responsabilité des noyades en série dans la mer Égée, faute d’avoir ouvert un couloir humanitaire terrestre à la frontière turco-bulgare, qu’ils ont au contraire fermé au tout début. La semaine dernière, 57 noyades ont été dénombrées à l’occasion de deux naufrages, 45 noyades lors de trois naufrages étaient intervenues la semaine précédente.

ILS N’EN ONT PAS FINI ! par François Leclerc

Billet invité.

Enfin, les dirigeants européens vont reprendre la main une fois dotés des moyens de contrôler l’exode des réfugiés ! Le scénario de la suite pourrait sembler bouclé avec le projet d’instauration d’une frontière sous contrôle en Macédoine, au nord de la Grèce, assortie du maintien – pour l’instant destiné à durer jusqu’à deux ans – des contrôles à ses frontières intérieures. Les réfugiés n’ont qu’à bien se tenir, c’est à dire à ne pas venir.

FAUT-IL À NOUVEAU PARIER LE PIRE ? par François Leclerc

Billet invité.

David Cameron proche d’obtenir l’essentiel de ce qu’il voulait auprès d’autorités européennes qui reculent devant le risque d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (*), Matteo Renzi peut-il en espérer autant ne disposant pas du même levier ? Le premier engage un dernier tour de piste afin de rencontrer Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, le président du Conseil européen, le second se rend à Berlin pour discuter avec la chancelière, en précisant qu’il n’a pas son chapeau à la main.

IL NE RESTE QUE LE MÉPRIS, par François Leclerc

Billet invité.

Faisant foi de la persévérance, Jean-Claude Juncker signe une tribune dans le quotidien Le Monde où il déplore que soit « enclenché une spirale négative dans laquelle les gouvernements nationaux restreignent leur régime d’asile pour le rendre moins attrayant que celui du pays voisin, tandis que les responsables politiques alimentent un populisme qui n’apporte que de la colère, et non des solutions ». La Commission ayant déclaré hier qu’elle était « prête à toutes les éventualités », on jugera sur pièce de la suite apportée à ses propos.

LA QUADRATURE DE SCHENGEN, par François Leclerc

Billet invité.

Comment sauver Schengen s’interrogent nos édiles ? Les réponses continuent de partir dans tous les sens, une fois constaté le peu de temps qui reste pour répondre à cette question afin de ne pas entériner sa mort clinique. En attendant, ils ne parviennent toujours à rassembler les trois milliards d’euros promis aux autorités turques, en contrepartie desquels des mesures réduisant l’arrivée de l’exode en Grèce devraient être entreprises.

TOUJOURS SUR LE QUI VIVE ! par François Leclerc

Billet invité.

Alexis Tsipras, le premier ministre grec, et Pedro Sanchez, le leader du PSOE espagnol, avaient samedi en commun de chercher à sortir au plus vite des situations périlleuses qui se présentaient à eux. Pour le premier, que la Grèce devienne un cul-de-sac où les réfugiés s’installeraient faute de pouvoir poursuivre leur exode, et pour le second que le PSOE entre en crise sous la pression de ses barons opposés à une alliance avec Podemos.