PATHÉTIQUES DIRIGEANTS EUROPÉENS ! par François Leclerc

Billet invité.

Pronostiquons que le sommet en cours va accoucher d’un communiqué plein de mots et de tournures évasives, personne n’ayant intérêt à un échec flagrant. Mais qu’en sera-t-il quand viendra le temps de l’appliquer ? Quand le financement du gouvernement turc devra être partagé, ou quand il faudra réunir les moyens logistiques et humains permettant au gouvernement grec d’accomplir sa mission ?

UN PLAN À L’ÉPREUVE DU FEU QUI S’EFFILOCHE DÉJÀ, par François Leclerc

Billet invité.

Selon Amnesty International, l’accord du dernier sommet « signe l’arrêt de mort du droit d’asile en Europe ». Mais, bâtit à la hâte, le projet de sous-traitance à la Turquie de l’exode des réfugiés va-t-il pouvoir résister aux réactions négatives qui se multiplient et aux corrections de tir qui ont commencé ? Une réunion des ministres de l’intérieur européens a lieu aujourd’hui et demain, afin de faire un premier tour de piste et préparer un nouveau sommet les 17 et 18 mars.

LA FAUSSE RÉSURRECTION DE SCHENGEN, par François Leclerc

Billet invité.

Qu’attendre du sommet européen d’aujourd’hui, auquel est invité le premier ministre turc ? À la fin de la journée, les apparences seront sauves, à n’en pas douter, mais que va-t-il pratiquement en résulter ? Le flot des réfugiés qui atteignent la Grèce va-t-il être contenu et la Turquie acceptera-t-elle le retour de tous ceux qui ne peuvent plus prétendre à l’asile, selon les dispositions très restrictives qui prévalent désormais ?

ILS N'ONT MÊME PAS FAIT PREUVE DE CHARITÉ… par François Leclerc

Billet invité.

Schengen serait en passe d’être sauvé, ne pas confondre avec les réfugiés ! la Commission s’apprête à publier demain une « feuille de route » qui en trace sans scrupules le chemin. Selon celle-ci, les contrôles aux frontières internes pourraient disparaître au plus tard en novembre prochain, et la libre circulation serait rétablie au prix de leur simple prolongation d’ici là, le temps que se stabilise la situation.

LE MÉRITE DE LA FRANCHISE, par François Leclerc

Billet invité.

Qui a dit que les autorités ne savaient pas ce qu’elles voulaient ? Donald Tusk, le président du Conseil européen, vient en tout cas de leur infliger un cinglant démenti : « Je veux lancer un appel à tous les migrants économiques illégaux potentiels, d’où que vous soyez. Ne venez pas en Europe. Ne croyez pas les passeurs. Ne risquez pas vos vies et votre argent. Tout cela ne servira à rien ».

Puis il a ajouté  à l’adresse des pays de l’Union européenne : « des décisions unilatérales sans une coordination préalable, même si elles sont compréhensibles … Lire la suite

LA GRÈCE GOULOT D’ÉTRANGLEMENT DE L’EXODE, par François Leclerc

Billet invité.

Devenu goulot d’étranglement à la frontière avec la Macédoine, le village d’Idoméni est appelé à devenir pour la Grèce ce que Calais a été pour la France, mais en beaucoup plus grand. 7.000 réfugiés, dont de très nombreuses femmes et leurs enfants, campent déjà tant bien que mal dans des installations prévues pour 1.600 personnes, et 3.000 d’entre eux sont réduits à dormir dans les champs, tandis que par centaines ils continuent d’arriver, en taxi ou même à pied. En dépit des efforts des ONG, Il n’y a pas de nourriture pour tout le monde et les queues … Lire la suite

LA DÉSAGRÉGATION DE L’EUROPE A COMMENCÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Un plan « B » reposant sur le cantonnement des réfugiés en Grèce existe-t-il ou non ? Angela Merkel en a hier soir dénié l’existence à la télévision pour réaffirmer sa politique, mais d’après le Wall Street Journal de ce matin la Commission en aurait secrètement élaboré un de cet ordre. Quoi qu’il en soit, cela en prend pratiquement le chemin et les commentaires vont bon train sur le thème que la quasi fermeture de la frontière macédonienne arrange en réalité tout le monde (sauf les Grecs)!

LES GRECS ET LES RÉFUGIÉS PRIS AU PIÈGE, par François Leclerc

Billet invité.

Dès le mois prochain, 50.000 à 70.000 réfugiés pourraient être coincés en Grèce, a averti Yannis Mouzalas, le ministre grec chargé de la politique migratoire. Ils seraient déjà 22.000 selon lui, dont 6.500 faisant face à la frontière avec la Macédoine qui ne les laisse plus passer qu’au compte-gouttes pour ne pas avoir à dire que la frontière leur est fermée. En cela, elle applique les décisions des pays de la Route des Balkans organisée par le gouvernement autrichien, en contraction avec ses propres engagements européens précédents.