L’impensable semble vouloir se réaliser dans les jours qui viennent. Un gouvernement de coalition qualifié d’eurosceptique ou de populiste – les qualificatifs en viennent à manquer – va finalement accéder au pouvoir en Italie par la voie électorale. Et les autorités européennes y assistent impuissantes. Le démantèlement de la zone euro va faire un grand pas en avant, même si elles ne veulent pas se l’avouer, prises totalement à contrepied.
Italie, une fuite, une bombe…
Un troisième interlocuteur a mis son grain de sel
En Italie, le dernier virage…
À Rome, un moindre mal pour l’instant
Trump, une chance pour l’Europe au bout du compte ?
Les eurosceptiques accèdent au pouvoir en Italie
Ils découvrent leurs faibles marges de manœuvre
Italie : à force de crier au loup…
À peine avait-il terminé lundi dernier ses consultations infructueuses avec les dirigeants de la Ligue et du M5S en vue de la formation d’un gouvernement, que le président italien Sergio Mattarella était contredit par ceux-ci. Opposés à son projet de nomination d’un Premier ministre « neutre » chargé de faire adopter le budget 2019 et de modifier la loi électorale d’ici à la fin décembre, leurs deux dirigeants ont séparément répliqué en exigeant des élections le 22 juillet, ou au plus tard en octobre prochain. Et le Président n’a pas le dernier mot devant un Parlement, où il n’a pas … Lire la suite