Ces gêneurs les ONG

Qu’il est loin le temps de l’ingérence humanitaire, cette exigence née lors de la guerre du Biafra, puis de la création de Médecins sans frontières ! Nous étions au début des années 70 et les gouvernements étaient poussés à agir par « la société civile » face à la situation désastreuse qui prévalait au Biafra. Il s’en suivit l’émergence d’une pléiade d’ONG, les « french doctors », qui se firent sous ce nom une réputation mondiale.

La roue tourne mais elle grince

Pour les financiers, l’avenir s’annonce sombre sans savoir trop pourquoi. Les raisons sont loin de manquer et c’est précisément là le problème. Alors allez savoir, dans de telles conditions, lesquelles surviendront ! On cherche un dysfonctionnement façon subprime dans les arcanes ténébreuses d’un système financier qui s’est encore complexifié, et dont l’équilibre précaire peut être vite menacé, mais la répétition d’un schéma à l’identique est-elle la plus probable ?

Les ONG se battent comme des lionnes

L’Aquarius désormais hors-jeu, les ONG maintiennent vaille que vaille leur mission au large des côtes libyennes. Leur décision a une portée qui n’est pas uniquement symbolique, elle est l’expression d’une détermination qui ne faiblit pas. Avec comme enjeu de sauver des vies alors que plus de deux mille morts ont été dénombrés depuis le début de l’année par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Et pourtant, tous les obstacles continuent d’être dressés afin de rendre leur mission impossible.