Italie session 4

Giuseppe Conte et Giovanni Tria, le président du Conseil et le ministre des Finances italiens, vont-ils avoir gain de cause ? À la lecture des rumeurs dont la presse allemande se fait l’écho, la Commission pourrait dans l’immédiat ne pas décider d’une procédure de déficit excessif et leur donner contre toute attente raison. En attendant un éventuel rebondissement à l’occasion d’une prochaine rencontre des autorités européennes.

Italie, session 3

Matteo Salvini avait choisi le thème de l’immigration pour sa première année d’exercice du pouvoir, il exhume la vieille tarte à la crème du choc de l’offre pour la seconde et justifie sa politique de diminution d’impôts qui étranglent la croissance de l’économie, de plein pied dans le champ de l’école de pensée libérale. L’économiste Jean-Baptiste Say avait résumé le principe de cette politique en prétendant tout simplement que « l’offre crée sa propre demande ».

Sœur Anne, ne vois-tu rien venir

Le chamboulement de la géographie politique allemande est destiné à se poursuivre, dans le contexte de la poursuite de la dégradation de la situation économique. Mais que peut-on en attendre au niveau Européen ?

Les deux partis de la Grande Coalition, CDU-CSU et SPD, sont déjà inscrits comme les grands perdants. Celle-ci ne doit sa survie qu’aux risques provenant de la tenue d’une nouvelle élection, que leurs dirigeants ne veulent pas prendre. Ils s’accrochent à un pouvoir qu’ils vont néanmoins devoir tôt ou tard quitter dans sa forme actuelle, le SPD pour rentrer dans l’opposition, et la CDU-CSU pour former … Lire la suite

La crise italienne arrive à maturité

Depuis le temps que l’on parle de l’Italie, nous approchons du dénouement. Les éléments du décor du nouvel acte de la tragi-comédie italienne sont progressivement dressés. Et tout indique qu’elle ne se terminera pas avec autant de souplesse que l’année dernière, pour ne pas faire de vague avant les élections. La Commission européenne, les marchés et le gouvernement italien s’y préparent chacun de son côté.

Les banques européennes pas tirées d’affaire

C’est entendu, la Deutsche Bank est la grande malade du système bancaire européen et les autorités ne savent pas quoi en faire. Avec une banque de cette taille, les bricolages ne suffisent pas. Un projet de fusion avec la deuxième grande banque privée, Commerzbank, la moins mal en point des deux plus importantes dans laquelle l’État a déjà dû prendre 15% des parts, a été longuement étudié mais il a dû être abandonné. L’ensemble n’apportait aucune garantie de sortir du drame constitué mais créait des complications supplémentaires, laissant sur le carreau dix milles employés.

La porte de devant fermée, reste celle de derrière

L’éditorialiste des Échos a donné le ton en titrant son papier « réformer le pacte sans le tuer ». Une manière d’évacuer un débat impossible à mener car supposant un reniement et de s’entendre sur des accommodements, car la situation n’est plus tenable. Mais c’est loin d’être joué.

L’inquiétude grandit, accentuée par la publication mardi dernier des prévisions 2019 de la Commission, en prologue à la réunion informelle des 27 dirigeants européens qui se tient aujourd’hui en Roumanie. Celle-ci continue d’abaisser ses prévisions, le pire concernant l’Allemagne qui jusqu’à maintenant tirait l’ensemble et dont il se confirme que le modèle … Lire la suite