N’attendant rien d’un accord européen le soulageant de leur grand nombre, le gouvernement conservateur grec a trouvé une manière expéditive de se débarrasser des réfugiés : ils sont renvoyés à la mer sans autre forme de procès, en contravention avec la convention internationale qui veille à leur protection. Une enquête du New York Times qui s’appuie sur les ONG et les gardes-côtes turcs établit que plus d’un milliers de réfugiés ont fait l’objet de 31 expulsions successives. C’est donc une politique et non pas des cas isolés.
Le retour des pestiférés
Comme au poker, ils font tapis
La BCE monétise déjà la dette, mais il ne faut pas le dire
Les dangers de l’impéritie gouvernementale de départ ne sont pas épuisés
Les marchés se révoltent, du jamais vu
Face à la pandémie, la stratégie de l’ordre dispersé, sauf pour les réfugiés
Le dos au mur, une situation très partagée
Venant d’eux, plus rien ne nous étonnera
“Je veux être clair: aucune entrée illégale ne sera tolérée”, a martelé le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis. « Il y a eu hier 9.600 tentatives de violer nos frontières, qui toutes ont été déjouées » a depuis déclaré le ministre adjoint grec de la Défense, pour qui le droit d’asile n’existe pas davantage puisqu’on ne peut même pas demander son exercice. Il a d’ailleurs oublié dans le décompte de son communiqué victorieux les réfugiés qui sont parvenus en Grèce en traversant la rivière Évros qui fait frontière avec la Turquie ainsi que ceux qui ont débarqué sur l’ile de … Lire la suite