Il est des fois urgent d’attendre, faute de mieux

Nous sommes instamment invités à travailler plus et à consommer davantage, cela ne fait que commencer. Pour reprendre un vieux slogan publicitaire de BNP Paribas – oserait-elle encore l’employer ? – « Pour parler franchement, votre argent m’intéresse ! ». Une question laissée au second plan ne va toutefois pas tarder à apparaître : le remboursement de nos crédits bancaires de toutes natures.

Premières découvertes sur le monde d’après

Vu l’ampleur de l’endettement des entreprises, de ses dégâts à venir ainsi que de ses conséquences bancaires, les établissements de crédit ont des soucis à se faire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, des dizaines de milliards d’euros sont alignés et il va falloir les rembourser. Devant l’accroissement du « coût du risque », les banques vont devoir renforcer les provisions qu’elles ont passées cette année. Celles-ci ont été limitées avec l’accord des autorités de régulation, incitant une fois encore à soupçonner qu’elles camouflent de grosses miettes sous le tapis. Mais les temps changent, la BCE va appeler à mieux faire le … Lire la suite

Entre l’État et le marché, leurs cœurs balancent

Parmi les sujets de préoccupation, l’endettement des entreprises a pris le pas sur celui des États. Le fonds d’investissement géant Fidelity Investments a sonné l’alarme, ceux-ci n’allant pas être selon lui en mesure de recapitaliser les entreprises comme nécessaire, faisant face à un problème de solvabilité et non pas de liquidité. Ce n’est pas une nuance mais exprime leur sous-capitalisation ! Or, en dépit de leur bonne fortune et de leur gigantisme qui tient lieu d’amortisseur, ces fonds n’en ont pas les moyens vu l’ampleur des besoins !

Ils vont avoir mal à la finance

Ont-ils d’autres registres que le mensonge (d’État) et les prévisions arrangeantes ? le ministre de l’Économie et des Finances français en fait douter. Convenant d’un « choc économique extrêmement brutal » et que « le plus dur est devant nous », Bruno Le Maire ne peut s’empêcher de prédire un rebond en 2021 dans lequel il a « une confiance absolue ». D’ici là, il sera toujours possible de réviser une nouvelle fois les prévisions de chute du PIB et d’accroissement de l’endettement…