La feuille de route de la réforme de l’Union européenne qu’ont commencé à discuter Angela Merkel et Emmanuel Macron, hier à Paris toutes affaires cessantes, sera « claire et ambitieuse ». Mais en attendant, le prochain sommet des 23 et 24 mars est annoncé comme « un point d’étape », Donald Tusk ne faisant état que d’un « consensus limité ». Lequel de ces deux mots faut-il privilégier ?
LES TROIS BOULETS QUE TRAÎNE L’EUROPE,
LE MOTEUR FRANCO-ALLEMAND S'ANNONCE POUSSIF, par François Leclerc
ANGELA MERKEL A MARQUÉ LE POINT, par François Leclerc
LE GRAND SPECTACLE FRANCO-ALLEMAND A COMMENCÉ, par François Leclerc
L’EUROPE SYMBOLISÉE A DÉFAUT D’ÊTRE CONCRÉTISÉE, par François Leclerc
BOUTS DE FICELLE EUROPÉENS, par François Leclerc
APRÈS LA COGNÉE, LE MANCHE, par François Leclerc
Billet invité.
Les éléments de langage ont été vite distribués devant le scepticisme montant, il fallait couper court ! Le président tracera bien demain la perspective de la reconstruction de l’Europe, mais simplement elle ne sera pas pour tout de suite ! Faute de mieux, Emmanuel Macron a trouvé ce terrain de repli après s’être entretenu avec Angela Merkel, Mariano Rajoy, Paolo Gentiloni et Jean-Claude Juncker. Demain, à la Sorbonne – le cadre faisant comme d’habitude l’évènement – le président français va se contenter de « lancer un processus ». Sa vision n’a pas changé, seule sa concrétisation est différée… … Lire la suite