LE GRAND BOULEVERSEMENT DES CONVENTIONS, par François Leclerc

Billet invité.

Les grandes banques centrales vont-elles trouver la marche arrière afin de redonner à leur bilan sa minceur d’avant et revenir à leurs taux précédents  ? Pour le moins, la route n’est pas toute tracée. La Fed, qui l’a prudemment enclenché, fait depuis face à un tir de barrage sur le thème qu’elle a mal estimé les effets de sa hausse d’un quart de point de son principal taux directeur, qui reste néanmoins presque collé à zéro.

L’EUROPE À UN POINT D’INFLEXION, par François Leclerc

Billet invité.

La bourse de Milan et la presse italienne ne s’y sont pas trompées, la BCE vient de sauver les banques italiennes qui filaient un très mauvais coton en débloquant la situation. Le mouvement de panique qui touchait les valeurs bancaires depuis le début de la semaine a pris fin, Matteo Renzi étant désormais en mesure d’affirmer que le système financier était « solide » en raison de la cuisine qui se mijote.

ILS JOUENT TOUT PETIT, par François Leclerc

Billet invité.

Cela recommence à sérieusement tanguer en Europe, la Grèce proche de jouer à nouveau le rôle de détonateur.

En Allemagne, Angela Merkel doit faire face à une contestation qui se renforce au sein de son propre parti, tandis que la direction du SPD se range derrière ceux qui veulent la faire plier sur la question de l’accueil des réfugiés, afin d’en limiter le nombre. Pas encore clairement évoqué, son départ est en filigrane.

LA CRISE DES BANQUES RATTRAPE MATTEO RENZI, par François Leclerc

Billet invité.

La situation du système bancaire italien apparaît progressivement dans toute l’étendue de son horreur, voilà pourquoi. Il se révèle que les banques italiennes ont changé leur fusil d’épaule pour se financer en 2011, lors de la crise de l’euro, n’ayant plus accès aux marchés financiers à court terme, leurs dépôts étant largement insuffisants par rapport aux crédits engagés.

L'EXEMPLAIRE IMPASSE DU SAUVETAGE DES BANQUES ITALIENNES, par François Leclerc

Billet invité.

Conséquence de la crise économique, les prêts non performants (NPL, selon l’acronyme anglais) minent les bilans bancaires européens. Selon le FMI, leur volume a doublé de 2009 à 2014, exprimé en pourcentage du PIB. Les banques des pays du Sud de l’Europe sont plus particulièrement atteintes, c’est le cas du système bancaire italien qui repose, deux grandes banques mises à part, sur un tissu de 700 banques de taille moyenne. Le pays doit faire face à un niveau important de créances douteuses : pas moins de 330 milliards d’euros, soit le tiers du total de la zone euro. … Lire la suite

LA RELANCE PAR L’ENDETTEMENT, par François Leclerc

Billet invité.

La Fed fêtera-t-elle le 10ème anniversaire de sa politique de taux à presque zéro ? Elle a déjà gagné plus d’un an avec ses atermoiements et se trouve proche du but, mais une nouvelle approche semble devoir être adoptée mi-décembre, qui pourrait l’en empêcher : les taux devraient rester bas et monter graduellement, vient-il de partout, la normalisation annoncée allant être à petits pas…

LES FAUX-SEMBLANTS, par François Leclerc

Billet invité.

Schengen en péril, la construction européenne continue à se démantibuler. La BCE ne sera pas cette fois-ci le sauveur, comme elle l’a été pour l’euro, et les autorités européennes sont à nouveau placées devant leur irresponsabilité collective. Elles se révèlent incapable d’accueillir la vague de réfugiés et tentent piteusement de négocier avec le régime autocratique turc son endiguement avant qu’elle n’atteigne l’espace Schengen. Car, une fois celui-ci atteint, la tentative en cours de maitriser le flux en triant les « bons » et les « mauvais » réfugiés va vite se révéler insuffisante, renforçant la dynamique de fermeture … Lire la suite

UN GRAND COUP QUI FAIT PLOUF ! par François Leclerc

Billet invité.

Emmanuel Macron ne doute décidément de rien. Prenant la suite de François Hollande et de sa proposition « d’avant-garde de la zone euro » de juillet dernier, qui a fait un gros plouf, le ministre de l’économie français lance à son tour une bouteille à la mer en accordant une interview au quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung. Avec comme intention de tout simplement « refonder l’Europe ».

TOUT FAUX OU PAS LOIN ! par François Leclerc

Billet invité.

Parmi tous les commentaires suscités par la chute des Bourses du monde entier de lundi dernier – qui se poursuit ce matin en Chine, en dépit de nouvelles mesures des autorités du pays – la palme revient à Vitor Constancio, le vice-président de la BCE. Afin de minorer comme d’autres l’importance des évènements, celui-ci a expliqué que la Bourse chinoise n’était pas connectée à l’économie réelle, cette notion de plus en plus utilisée sur laquelle on aimerait bien avoir quelques éclaircissements.