CLÉS POUR LA CHINE (*), par François Leclerc

Billet invité.

Dans la crainte qu’elle soit chaotique, en raison d’une trop rapide décélération de la croissance, la transition chinoise en cours alimente la fébrilité des marchés financiers mondiaux. Quelle dégringolade en si peu de temps, si l’on se souvient qu’elle était censée tirer la croissance mondiale vers le haut  ! Suffira-t-il pour la stopper d’affirmer que « les prédictions sur l’atterrissage soi-disant brutal vont très certainement échouer. Alors s’il vous plaît, que tout le monde se calme, cette possibilité n’existe pas », comme l’a déclaré devant l’Assemblée nationale populaire chinoise Xu Shaoshi, le président de l’agence de planification ?… Lire la suite

LA DÉSAGRÉGATION DE L’EUROPE A COMMENCÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Un plan « B » reposant sur le cantonnement des réfugiés en Grèce existe-t-il ou non ? Angela Merkel en a hier soir dénié l’existence à la télévision pour réaffirmer sa politique, mais d’après le Wall Street Journal de ce matin la Commission en aurait secrètement élaboré un de cet ordre. Quoi qu’il en soit, cela en prend pratiquement le chemin et les commentaires vont bon train sur le thème que la quasi fermeture de la frontière macédonienne arrange en réalité tout le monde (sauf les Grecs)!

LES AUTORITÉS EUROPÉENNES PEUVENT-ELLES OUVRIR UN 3ème FRONT, par François Leclerc

Billet invité.

Déjà éprouvées, les autorités européennes peuvent-elles se payer le luxe d’ouvrir un troisième front ? N’ont-elles pas déjà fort à faire – et à maitriser – devant la perspective d’une sortie britannique possible de l’Union européenne et de l’écroulement de Schengen pour affronter de surcroit une nouvelle crise de l’euro ? Le scénario de la déconstruction de l’Europe est sur la table, faut-il encore en rajouter ?

LA FINANCE AU BORD D’UN TROU NOIR, par François Leclerc

Billet invité.

Wolfgang Schäuble, Jeroen Dijsselbloem et Pierre Moscovici sifflotent tous en affichant que tout va bien, signe que cela ne va pas du tout. Ce dernier n’hésite pas à affirmer que l’Union européenne est « sur la voie de la reprise, d’une reprise solide ». Depuis le temps, on connait par cœur tous leurs trucs. Les marchés « exagéreraient » pour les uns, ils « sur-réagiraient » pour d’autres. Mais du côté des analystes, ce n’est pas du tout la même chanson.

LA DEUTSCHE BANK PAR QUI LE MALHEUR ARRIVE, par François Leclerc

Billet invité.

On savait la Deutsche Bank une grande malade, mais est-ce au point de la comparer comme on l’a lu à la banque Lehman Brothers, le catalyseur de la crise financière, qui s’est effondrée en 2008 ? La menace d’un nouvel accès de crise aigüe qui s’est propagée est-elle justifiée, ou bien n’est-elle que l’expression d’un profond désarroi devant des phénomènes incompréhensibles et d’une défiance persistante envers l’opacité des banques ? Où faut-il en chercher la cause ?

AVIS DE TEMPÊTE SUR LA PLANÈTE FINANCE, par François Leclerc

Billet invité.

Que se passe-t-il ? Pour la seconde fois depuis le début de l’année, les bourses mondiales trébuchent lourdement et les écarts de rendement entre les obligations souveraines s’accroissent en fonction de la solidité supposée des pays émetteurs, rompant avec l’accalmie enregistrée. La planète finance est cette fois-ci toute entière secouée, à la différence du précédent accès de fièvre. Les symptômes sont là, mais le diagnostic n’y est pas, et les propos deviennent franchement alarmistes, sauf pour ceux qui, bardés comme toujours de certitudes, s’en remettent à des bons fondamentaux auxquels ils se raccrochent.

La déconstruction de l’Europe ne semble pas pouvoir être freinée, par François Leclerc

Billet invité.

Pas à pas, la déconstruction de l’Europe s’engage dans un processus qui ne semble pas pouvoir être freiné, cristallisée dans l’immédiat par la mort clinique de Schengen et la menace que représente le referendum britannique, tandis que la crise politique s’approfondit ou apparait dans de nouveaux pays. Immanquablement, tout se combine et accroît la confusion.