COMMENT SOLIDIFIER L'ÉDIFICE FINANCIER ? par François Leclerc

Billet invité.

On ne parle même plus de crise, tant elle est banalisée ! Chaque jour, les plus infimes variations des mêmes indices – la croissance, le chômage, l’inflation – donnent lieu à des commentaires donnant l’illusion de pouvoir y échapper, mais dont le destin est d’être vite oubliés. The Economist, gardien du libéralisme avancé, en vient à son tour à mettre en cause l’indice de référence suprême, la mesure de la richesse par le produit intérieur brut (PIB). La vérité est toute nue : nous ne disposons pas des instruments de mesure adéquats pour apprécier ce qu’est devenu notre … Lire la suite

LA GRÈCE DERNIÈRE ROUE DU CARROSSE, par François Leclerc

Billet invité.

Les négociations ont repris à Athènes, avec pour enjeu de libérer un nouveau versement des créanciers européens de la Grèce d’ici à la mi-juillet, afin que le gouvernement puisse rembourser la BCE. Non sans confusion, la partie se joue désormais à trois depuis l’apparition au grand jour de désaccords entre les autorités européennes et le FMI. La promesse longtemps différée d’ouverture de négociations à propos de la dette sera enfin tenue si l’accord qui est visé la semaine prochaine par le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem se concrétise, mais « un dernier pas reste à franchir » a … Lire la suite

COMMENT RÉSORBER LA CACOPHONIE EUROPÉENNE ? par François Leclerc

Billet invité.

Les dirigeants allemands vont-ils avoir toujours raison ? L’occasion va prochainement être donnée de le tester, les sujets de discorde avec la Commission et le gouvernement italien se multipliant. Que ce soit à propos du financement de l’accueil des réfugiés, de la présence des titres de la dette publique dans les bilans bancaires, ou des négociations avec la Grèce, d’autres musiques que la leur se font entendre.

EN GRÈCE, UNE ÉPÉE DE DAMOCLÈS… par François Leclerc

Billet invité.

L’opposition de droite grecque est désormais créditée de la première place par les sondages, tandis que la question du maintien à tout prix au pouvoir est posée au sein de Syriza par un important courant auquel le ministre des finances Euclid Tsakalotos appartient. De son côté, l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale Zoe Konstantopoúlou, qui a quitté Syriza, lance son parti anti-austérité « En route pour la liberté ! ».