LA MAIN DU MARCHÉ EN PLEINE MUTATION NUMÉRIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Se méfie-t-on assez des algorithmes ? À voir le branle-bas de combat sonné à leur encontre, il y de sérieuses raisons de se préoccuper de leur rôle insidieux, en raison de leur omniprésence dans la vie quotidienne et dans la conduite de l’économie qui bien que grandissante reste largement ignorée. Progressivement, la main du marché devient numérique ! Ce qui fait notamment craindre que la montée en puissance de l’Intelligence Artificielle et l’implication d’algorithmes de plus en plus puissants ne contribuent à la constitution de cartels maintenant les prix à un niveau élevé au détriment des consommateurs, les … Lire la suite

LA GRÈCE ET L’ITALIE SUR LE FIL, par François Leclerc

Billet invité.

Dans l’attente que le jeu avec Donald Trump et Theresa May se soit un peu calmé, et que les élections européennes de cette année soient passées, le moment n’est pas encore venu de prendre des décisions afin de solidifier une Europe de plus en plus contestée. Le seront-elles d’ailleurs jamais ? Dans l’immédiat, des précautions sont prises pour geler le contexte en Grèce et en Italie, où la situation est la plus instable.

LE GRAND ARTISAN DU DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE PERSÉVÈRE, par François Leclerc

Billet invité.

Quelle est la plus grande menace qui pèse sur l’Europe ? Certes, les négociations à propos du Brexit vont tourner plus ou moins à l’avantage de l’Union européenne dans sa nouvelle configuration, les mesures protectionnistes de l’abominable Donald Trump vont affecter à un degré ou à un autre les exportations vers les États-Unis et l’autocrate turc peut encore rouvrir ses frontières maritimes avec la Grèce aux réfugiés, mais c’est au sein même de l’Europe qu’il faut la rechercher.

QUE FAIRE D’UNE DETTE ABYSSALE ? par François Leclerc

Billet invité.

Tels ces phénomènes inexorables et dérangeants que l’on affecte de ne pas voir, pour ne pas y faire face, la dette mondiale continue de croître. En 2014, elle pesait 286% du PIB mondial, selon Mc Kinsey qui l’avait sept ans auparavant chiffrée à 269%. Selon l’Institute of Internationale Finance, elle représente désormais 325% de ce même PIB… Les dettes publique et privée sont cumulées, car les distinguer n’a pas de sens à ce stade du constat : toutes deux sont des anticipations sur la richesse future et progressent plus vite que la croissance, il y a un indéniable … Lire la suite

Régulation bancaire : LE COMITÉ DE BÂLE PLIE, par François Leclerc

Billet invité.

Un nouveau coup d’arrêt à la régulation financière vient d’intervenir brutalement. Le groupe des gouverneurs de banques centrales, qui supervise le Comité de Bâle, l’a porté en ajournant au dernier moment sa réunion de janvier sans de surcroît fixer de nouvelle date. La touche finale aux règles destinées à renforcer les banques devait être apportée – en bouclant le dossier de Bâle III – mais les régulateurs se sont heurtés à une opposition farouche et ont plié. Le Comité de Bâle a été prié de revoir le calibrage de ses nouvelles mesures, et il a obtempéré.

HONNEUR AUX CONTRIBUABLES ITALIENS ! par François Leclerc

Billet invité.

La tentative de trouver sur le marché les 5 milliards d’euros nécessaires au sauvetage de Monte dei Paschi di Siena (MPS) ayant fait long feu, le gouvernement italien a annoncé dans la nuit son sauvetage sur fonds publics, précisant que les petits épargnants seront « garantis à 100% ». L’État, dont le montant de l’intervention n’a pas été dévoilé, deviendra le principal actionnaire de MPS, ce qui « nous donnera la possibilité d’aller de l’avant avec l’élimination accélérée des créances douteuses » a commenté Marco Morelli, son patron. En d’autres termes d’éponger les pertes.

LA CRISE POLITICO-BANCAIRE ITALIENNE, par François Leclerc

Billet invité.

Encore une grande réalisation européenne qui ne tient pas ses promesses ! La construction de l’Union bancaire restait inachevée pour cause de profond désaccord sur la création d’un fonds de mutualisation des pertes, mais elle va voir ses principes bafoués, dans le but d’assurer le sauvetage de la banque Monte dei Paschi di Siena (MPS) et de tenter d’en faire autant de Matteo Renzi.