L’équation financière est ainsi faite qu’il est bien souvent plus aisé de chiffrer les besoins de financement que d’y répondre. Illustrant cette fâcheuse constatation, les dirigeants européens vont devoir à la fois boucler leur budget pluri-annuel et dégager le financement des investissements des programmes de transition écologique et technologique. Mais comment y parvenir sans toucher à des contraintes budgétaires qu’ils ont mis moins de temps à adopter qu’ils vont en mettre pour les retoucher ?
À ce train-là, récession et déflation pendent au bout du nez
« Green business », le doute se renforce
De mauvaises cuisines bancaires se préparent
Le risque porté par les mégas fonds d’investissement
Les taux négatifs ennemis banquiers numéro 1
La réévaluation de la BCE s’annonce petite pointure
La transition climatique, de la parole à l’acte
Il n’est plus question que de transition climatique, qui pourrait s’en plaindre ? La mobilisation semble générale, mais il va falloir passer de la parole à l’acte et même les observateurs les plus bienveillants s’interrogent.
L’hebdomadaire bien-pensant The Economist prend avec des pincettes les déclarations forcées du patron de BlackRock, Larry Fink, qui prétend « que nous sommes au bord d’une refonte fondamentale de la finance ». Le journal illustre ce que représentera son désinvestissement des actions et obligations des sociétés générant plus de 25% de leurs revenus à partir de la production de charbon : 0,1% du montant de … Lire la suite