Les dirigeants allemands ne veulent pas endosser le rôle du méchant, après l’avoir laissé à leurs partenaires hollandais lors du dernier Eurogroupe. Afin de ménager l’avenir et de protéger les intérêts du pays tels qu’ils les conçoivent, Angela Merkel ouvre le débat du sommet de jeudi avec un programme minimum dont elle va faire son optimum.
Encore une belle occasion qui risque fort d’être manquée
Au jeu des bons et des méchants
Le chagrin pour les uns, la pitié pour les autres
La demande en berne durable obstacle à la relance
La suite promet n’être qu’avatars pour les biens pensants
Le sommet du 26 avril se rapproche et les tractations vont bon train. Un compromis est activement recherché mais le pire est à craindre. Celui qui avait été arraché lors du dernier Eurogroupe – qui demande encore à être adopté – justifie une telle appréhension. Les congratulations de rigueur ont alors dissimulé qu’une limite irréaliste à hauteur de 2% du PIB de chaque pays leur était imposée pour emprunter au MES. Les dirigeants espagnols n’ont pas tardé à faire les comptes, elle ne leur permettrait d’emprunter que 25 milliards d’euros, ce qui est totalement hors de proportion avec leurs besoins … Lire la suite