L'actualité de la crise : LE FMI MONTE EN LIGNE, par François Leclerc

Billet invité

L’Italie se révèle être désormais le principal sujet de préoccupation de ce G20 qui sera donc pour l’essentiel consacré à la crise européenne, comme annoncé par Barack Obama. Une réunion impromptue du groupe de Francfort (qui réunit les Allemands, les Français, les autorités européennes et le FMI) s’est tenue hier soir après le dîner, auquel il s’est joint.

En dépit de ses affirmations, Silvio Berlusconi est venu au G20 avec peu dans les mains pour concrétiser ses engagements. Ce qui est considéré comme l’essentiel de ceux-ci – retraites et réforme de la législation du travail – n’a pu … Lire la suite

L'actualité de la crise : QUEL FESTIVAL À CANNES ! par François Leclerc

Billet invité

Le guet-apens a fonctionné. Devant la menace d’une sortie de l’euro, une opposition à la tenue d’un référendum sur cette question s’est immédiatement manifestée dans les rangs du gouvernement grec. La perspective de voir voter la confiance au gouvernement demain vendredi au Parlement s’évanouit. Si Brutus était grec, il s’appellerait Evángelos Venizélos, du nom du ministre des finances qui aspire à prendre la place de Georges Papandréou et s’est sans tarder opposé à la tenue du référendum sur ce thème. Les tractations se multiplient à Athènes, les rebondissements ne vont pas manquer, les réunions de crise se multiplient.… Lire la suite

L'actualité de la crise : L'ULTIMATUM LANCÉ AUX GRECS, par François Leclerc

Billet invité

Le mini-sommet terminé, selon des sources d’agence, un ultimatum pourrait être lancé ce soir à George Papandréou : il serait sommé d’organiser le référendum qu’il propose avant la mi-décembre et sa question devrait porter sur le maintien ou non de la Grèce dans la zone euro.

En attendant son résultat, le versement de la tranche de 8 milliards d’euros de prêts de l’Union européenne et du FMI serait suspendu.

Cette fermeté pourrait avoir comme objectif de favoriser le rejet du référendum par le parlement grec, qui doit en ratifier la tenue, l’empêchant ainsi d’avoir lieu.

L'actualité de la crise : LE COUP EST PARTI, par François Leclerc

Billet invité

Reconnue comme « légitime », comment faire autrement ? la perspective d’un référendum en Grèce a crée un puissant raz de marée qui risque de ne plus pouvoir être endigué.

En premier lieu sur les places boursières, entraînées dans la chute par les valeurs des banques. Tous les jours, ces dernières jouent désormais au yo-yo, selon l’humeur du moment. Un signe de leur très grande fragilité, désormais reconnue, et de l’instabilité du système financier.

En second dans le monde politique, qui ne s’y attendait pas, outré car cela ne se fait pas d’apprendre une telle nouvelle dans le … Lire la suite

L'actualité de la crise : UN PAVÉ DANS LA MARE, par François Leclerc

Billet invité

En annonçant sans crier gare son intention d’organiser un référendum, George Papandréou a brutalement fait monter la tension et les enchères. Les bourses ont depuis dévissé, le marché obligataire s’est cabré au détriment de l’Italie, le spread entre l’Italie et l’Allemagne s’est creusé. Le scénario du pire est en marche si rien ne l’arrête.

Les motivations qui ont présidé à ce geste de dernière extrémité s’effacent devant sa portée. Le G20 va s’ouvrir sous les auspices d’un rebondissement de la crise prenant tout le monde à contre-pied. Il exprime l’impasse dans laquelle se trouve le gouvernement grec, ainsi … Lire la suite

L'actualité de la crise : LE TEMPS QUI COMPTE, par François Leclerc

Billet invité

L’annonce surprise d’un référendum en Grèce a fait hier l’effet d’un coup de semonce, éclipsant la poursuite de la guerre de la monnaie au Japon, où le yen continue de monter contre le dollar et étrangle lentement les exportations. Comme un rappel que la crise de la dette européenne, qui monopolise l’attention, n’est pas seule en cause et que celle que connaissent les États-Unis est tout autant porteuse de perturbations mondiales. Car le rendez-vous qui a été pris pour la fin du mois aux États-Unis est maintenu : il va falloir agir pour réduire le déficit, mais comment … Lire la suite

L'actualité de la crise : LEUR LOGIQUE ET LA NÔTRE, par François Leclerc

Billet invité

Plus la dette nous submerge, moins l’on sait quoi faire d’elle ! Ce qui devrait inciter à se poser deux questions toutes simples et liées entre elles : pourquoi a-t-elle pris cette ampleur et comment peut-on s’en débarrasser, puisque l’on ne parvient pas à la rembourser ?

Une remarque préliminaire s’impose : dette publique et dette privée sont tellement enchevêtrées qu’elles devraient être prises en compte sans les distinguer. Montrer du doigt la première et escamoter la seconde, c’est désigner une victime sacrificielle, afin de présenter comme inévitable une rigueur budgétaire destinée à restreindre prioritairement les prestations de … Lire la suite

L'actualité de la crise : ILS MARCHENT SUR LA TÊTE, par François Leclerc

Billet invité

Demander leur aide aux pays émergents, Chine en tête, est un symbole fort des nouveaux rapports de force mondiaux. En procédant ainsi, les dirigeants européens viennent de mettre en évidence qu’ils n’ont pas les moyens de refinancer l’endettement de l’Europe, puisque c’est la stratégie qu’ils poursuivent envers et contre tout.

Quand certains d’entre eux récusent cette voie, c’est pour se réfugier dans une autre fuite en avant, en préconisant que la BCE éponge la dette en créant de la monnaie, afin que tout puisse repartir comme si de rien n’était, à des aménagements mineurs près.

L'actualité de la crise : C'EST AU PIED DU COFFRE QUE L'ON VOIT LE BANQUIER, par François Leclerc

Billet invité

Une fois passé l’effet d’annonce, les calculettes sont à l’œuvre et l’on s’aperçoit que la recapitalisation des banques ne va pas être si facile que celles-ci affectent de le reconnaître et les hommes politiques de le présenter. C’était pourtant le plus facile à décider ! C’est particulièrement valable pour les banques des pays au bord du trou, l’Espagne et l’Italie, mais également pour toutes les autres, à des degrés divers. Les banques grecques étant évidemment hors concours.

Ewald Nowotny, le gouverneur de la banque centrale autrichienne, a déclaré : « ce ne sera pas facile, si vous regardez … Lire la suite

L'actualité de la crise : LES ÉTATS A L'HEURE DE LA FINANCE CRÉATIVE , par François Leclerc

Billet invité

Le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick, a parlé « d’étape importante » et Christine Lagarde, au nom du FMI, a enregistré des « progrès substantiels », relativisant l’euphorie qui a ce matin gagné les bourses, où les valeurs financières font des sauts de cabri, car le pire était craint. Revenu dans les parages, le diable s’est quant à lui à nouveau perdu dans les détails.

Toutes les banques – sauf les grecques, qui vont être nationalisées – jurent leurs grands dieux qu’elles se recapitaliseront sans avoir besoin de fonds publics, oubliant de mentionner les garanties qui … Lire la suite