QUAND LES ESPRITS ET LES FRONTIÈRES SE REFERMENT, par François Leclerc

Billet invité.

Réunis à Bruxelles pour la dernière fois de l’année, les dirigeants européens se sont appliqués à ne rien décider. Ils n’ont ni avancé sur la voie d’un compromis avec David Cameron, ni pris de nouvelles dispositions vis à vis des réfugiés, annonçant vouloir accélérer la concrétisation balbutiante de celles qui ont été décidées : à ce jour, 184 réfugiés ont été « relocalisés » dans le cadre du plan concernant 160.000 d’entre eux.

LES RÉFUGIES SUR LA SELLETTE, par François Leclerc

Billet invité.

A l’occasion de leur sommet de cette fin de semaine, les dirigeants européens veulent montrer qu’ils serrent les rangs et ne cafouillent plus, et pourtant ! À propos de l’épineux sujet des réfugiés, ils croient avoir trouvé la solution en mettant en avant la constitution d’un corps de gardes-frontières européen, afin de renforcer celles de Schengen. Mais l’affichage est trompeur, comme d’habitude, la politique devenue une profession de communicants.

LA CRISE DES BANQUES RATTRAPE MATTEO RENZI, par François Leclerc

Billet invité.

La situation du système bancaire italien apparaît progressivement dans toute l’étendue de son horreur, voilà pourquoi. Il se révèle que les banques italiennes ont changé leur fusil d’épaule pour se financer en 2011, lors de la crise de l’euro, n’ayant plus accès aux marchés financiers à court terme, leurs dépôts étant largement insuffisants par rapport aux crédits engagés.

L'EXEMPLAIRE IMPASSE DU SAUVETAGE DES BANQUES ITALIENNES, par François Leclerc

Billet invité.

Conséquence de la crise économique, les prêts non performants (NPL, selon l’acronyme anglais) minent les bilans bancaires européens. Selon le FMI, leur volume a doublé de 2009 à 2014, exprimé en pourcentage du PIB. Les banques des pays du Sud de l’Europe sont plus particulièrement atteintes, c’est le cas du système bancaire italien qui repose, deux grandes banques mises à part, sur un tissu de 700 banques de taille moyenne. Le pays doit faire face à un niveau important de créances douteuses : pas moins de 330 milliards d’euros, soit le tiers du total de la zone euro. … Lire la suite

LES RÉFUGIES SONT DES PESTIFÉRÉS, par François Leclerc

Billet invité.

La moitié des États fédérés américains refusent d’accueillir des réfugiés syriens, adoptant la position défendue par le parti républicain et le candidat Donald Trump. De quoi conforter de loin les pays européens qui ont adopté la même attitude, sans toujours le proclamer. Le renforcement des frontières de Schengen afin d’en réduire le flux dans un premier temps est à la base du discours ambiant, dans le but d’éviter le retour des frontières intérieures et son effondrement.

LES RÉFUGIÉS CES INTRUS, par François Leclerc

Billet invité.

Une ligne de défense s’organise afin de contenir les réfugiés, en attendant que les Turcs bouclent leur frontière maritime avec la Grèce. Les Bulgares poursuivent l’installation d’une clôture munie de caméras et de détecteurs de mouvement le long de leur frontière avec la Turquie, et le gouvernement grec s’est finalement résolu à confier à l’agence européenne Frontex « l’identification et l’enregistrement » des réfugiés à la frontière avec la Macédoine, devant la menace d’être suspendu de Schengen.