LA FIN DU MARCHÉ DOMESTIQUÉ DE LA DETTE, par François Leclerc

Billet invité.

Lorsque l’on découvre les petits et grands arrangements financiers laissés dans l’ombre, tout s’éclaire ! Notamment lorsque le financement de la dette publique est en question. En Europe, la détention providentielle de la dette souveraine par les banques européennes est à nouveau sur le tapis. Aux États-Unis, on a la confirmation documents à l’appui d’un accord secret avec l’Arabie Saoudite à propos de la dette américaine qui était un secret de polichinelle.

LES DÉRIVES POLITIQUES EUROPÉENNES S’ACCENTUENT, par François Leclerc

Billet invité.

Les marges de manœuvre de la Commission se rétrécissent. Quatre pays sont à des titres et degrés divers hors des clous, impliquant une réaction qui ne vient pas : l’Espagne et la France, l’Italie et le Portugal. Même si leur camp n’est pas constitué, tous lâchent la bride et sont amenés à se soutenir mutuellement. Suspecte aux yeux des dirigeants allemands et hollandais, les plus intransigeants censeurs, la Commission va devoir trouver une position.

Banques européennes : TOUT VA TRÈS BIEN, MADAME LA MARQUISE… par François Leclerc

Billet invité.

Le sauvetage des banques italiennes n’est pas bien parti. Les trois cinquièmes des fonds d’Atlante – le dispositif crée pour les renflouer afin d’éviter des bail-in aux effets politiques désastreux – ont déjà été utilisés pour recapitaliser seulement deux des banques coopératives. Or celles-ci croulent toutes, à des degrés divers, sous le poids de prêts potentiellement impayés, rebaptisés prêts non performants (NPL, selon l’acronyme anglais en usage) comme si les mots pouvaient alléger la peine.

UNE BONNE OCCASION DE RATÉE EN GRÈCE, par François Leclerc

Billet invité.

En dépit de la tentative du FMI d’amoindrir son recul en marquant spectaculairement sa différence, le ministre des finances allemand a pour l’essentiel remporté la première manche. D’ici à la fin de l’année, rien ne changera : la restructuration de la dette grecque restera à son point mort et le FMI maintiendra sa présence dans le dispositif, sans toutefois participer au financement du 3ème plan de sauvetage.

LES PIÈGES DANS LESQUELS ILS SE SONT FOURRÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Que vont-ils encore nous inventer ? Pour contenir les réfugiés aux portes de l’Europe, les autorités européennes ont pactisé avec un autocrate et ne savent pas comment sortir du piège dans lequel elles se sont fourrées. Ce sont elles qui ont le plus à perdre et elles n’ont pas de plan B. Simultanément, les créanciers européens de la Grèce – sur qui la charge des réfugiés risque de retomber si le gouvernement turc en décide ainsi – continuent d’exiger de son gouvernement des performances économiques hors de portée, tandis que le FMI appuie où cela fait mal en … Lire la suite

LES RÉFUGIÉS MIS A LA PORTE DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Saisissant l’occasion d’un sommet humanitaire à grand spectacle convoqué à Istanbul par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon – qui va pouvoir soulager à peu de frais la bonne conscience internationale – Angela Merkel va rencontrer le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les temps sont incertains pour les auteurs européens du plan d’endiguement des réfugiés, et il était urgent pour le conforter de rencontrer un interlocuteur tout décidé à profiter de son avantage.

EN RÉPONSE À L’EFFILOCHAGE EUROPÉEN, par François Leclerc

Billet invité.

Que faire quand on ne peut plus ni avancer ni reculer ? Tel est le dilemme qui paralyse une Commission sérieusement divisée, que naturellement elle résout en ne faisant rien ! Ce qui l’a conduite hier à repousser toute décision sur les situations budgétaires et fiscales espagnole et portugaise chancelantes, en attendant d’autres actes de bravoure. Comme l’a fait valoir le commissaire Pierre Moscovici, « ce n’est pas le moment adéquat, économiquement et politiquement ». Le sera-ce jamais ?