COURAGE, FUYONS ! par François Leclerc

Billet invité.

Le sort des réfugiés à la recherche d’un asile en Europe continue de se détériorer. L’exode se poursuit à un rythme massif au départ de la Libye, les moins chanceux mourant noyés et les autres transportés en Italie par la flottille de bateaux de secours civils et militaires. La frontière maritime de la Turquie avec la Grèce reste par contre fermée, Recep Tayyip Erdogan négociant en contrepartie son projet de création d’une zone d’accueil des réfugiés de 5.000 kilomètres carrés en Syrie, à la frontière avec la Turquie.

LES VENTS EUROPÉENS DU RIGORISME ET DE LA PUSILLANIMITÉ, par François Leclerc

Billet invité;

Contre vents et marées, Wolfgang Schäuble s’en tient obstinément à son idée fixe et à ses règles. Rien ne doit selon lui faire obstacle à la rigueur budgétaire, rien ne doit en faire dévier. C’est à ce prix qu’une rédemption sera possible, dont la promesse a toutefois disparu. La rigueur est un prétexte pour imposer un programme de mesures libérales, les réformes structurelles et escamoter toute réflexion sur la crise financière. Un splendide tour de passe-passe !

UN TABOU EST TOMBÉ, MAIS CE N’EST PAS LE BON ! par François Leclerc

Billet invité.

Un tabou est tombé, mais ce n’est pas celui du Traité de stabilité et de croissance européen ! Une fois de plus, ce sont les banques qui font l’objet d’attentions particulières. Le vice-président de la Commission Valdis Dombrovskis menace le Comité de Bâle de rien moins que de rejeter son plan de renforcement de leurs fonds propres, agrandissant le fossé entre les autorités européennes et américaines à propos de la régulation bancaire.

CETTE EUROPE DONT ON NE VEUT PAS, par François Leclerc

Billet invité.

Il faut lire la dernière déclaration à la presse de la Commission qui met l’accent sur les « avancées » réalisées en faveur des réfugiés. Un seul mot vient sous la plume : quelle impudence ! Sans la moindre gêne, la répartition homéopathique des demandeurs d’asile en Europe y est décrite comme étant « en progrès », et le pacte avec la Turquie présenté comme « efficace » sans autre interrogation sur son avenir. Et tout est à l’avenant.

ANGELA MERKEL, VRAIE PATRONNE DE LA DEUTSCHE BANK, par François Leclerc

Billet invité.

Pour sauver sa banque, le PDG de Deutsche Bank John Cryan actionne le levier de dernier recours des mauvais jours et recherche un soutien politique. Assis sur le baril de poudre des produits dérivés inscrits au bilan de la banque (*) et sous la mitraille des amendes et condamnations qui pleuvent, il réfute la nécessité de procéder à une augmentation de capital, n’ignorant pas que les investisseurs ne se précipiteront pas pour y souscrire. Faisant bonne figure, mais ne trompant personne, il prétend que la banque a les moyens de faire face « avec ses propres ressources ».… Lire la suite

LE PIRE N’EST PAS TOUJOURS SÛR, par François Leclerc

Billet invité.

Dans son rapport annuel, le FMI persiste et signe à propos de la Grèce : « Les objectifs actuels des autorités restent irréalistes, en conservant l’hypothèse que la Grèce atteindra et maintiendra des excédents primaires de 3,5% du PIB pendant plusieurs décennies malgré des taux de chômage à deux chiffres ». Pour ensuite réaffirmer que « un nouvel allègement de la dette est nécessaire pour qu’elle soit viable. »